Hier soir, après seulement 16 km nous avons planté nos tentes à côté d'un lac.
La faible distance parcourue s'explique par le fait que nous avons commencé tard et qu'il a fallu remonter à 3500 m. Nous avons croisé quelques névés ce qui nous a ralenti. Lorsque notre route a croisé le lac il était 17h30 et nous avions un beau dénivelé à monter si nous voulions continuer sans garantie de trouver un terrain plat en haut. Nous avons décidé de rester dans ce bel endroit.
Il a gelé cette nuit. Le froid trouble le repos du guerrier et complique le démarrage du matin avec les doigts gelés. Mathieu est bien plus rapide que moi le matin et j'ai cumulé la malchance entre le Camelbak qui s'est vidé dans le sac à dos et une réparation à refaire sur le matelas. Je me suis mis quelques claques pour ne pas avoir commandé un matelas en même temps que mon piolet. Mais c'est maintenant une affaire personnelle entre lui et moi. Je n'ai pas dit mon dernier mot.
Un troupeau de daims, qui déjà hier soir avait exprimé leur mécontentement de nous voir installés sur leur prairie préférée, broute autour de nous. C'est seulement lorsqu'on cherche à s'approcher qu'il s'enfuit de quelques mètres pour mieux revenir.
En final, je démarre à 7h15 alors que Mathieu est déjà parti. Ça commence par une belle montée dans un sentier au milieu d'une prairie. Visiblement nous passons au dessus de la ligne des arbres.
Mathieu est en pleine forme et je ne le verrai que très loin devant toute la journée.
Ceci évite d'ailleurs de se poser la question si on choisit la route haute ou la basse. Car il y a 2 trajets possibles pour aller à Lake City.
La route basse passe par la ville de Creede. Elle est bien entendu moins élevée en altitude que l'autre et réputée plus facile.
Elle est aussi bien plus courte de 4 jours.
Les années normales, autrement dit avec le niveau de neige classique, la très grande majorité des hikers prend la route basse de Creede. La route haute est réservée aux malades mentaux qui veulent se faire des sensations fortes avec les mythiques montagnes de San Juans.
Cette année comme le niveau de neige est particulièrement bas, la majorité des hikers prennent la route haute. Et nous ne donnerons pas notre part aux chiens. En tout cas, Mathieu n'a pas laissé la possibilité de discuter le sujet et s'est engagé sur la route haute. C'était bien comme ça que s'était entendu et nous avons emporté 7 jours de nourriture pour cette raison.
De plus depuis ce matin, le sentier que nous suivons est dégagé de toute neige, ce qui est rassurant. Par contre il ne cesse de monter en passant de col en col et de vallée en vallée. Ceci explique l'appellation de haute route qui nous permet de voir des paysages à perte de vue. Nous prenons d'ailleurs une montée de malade juste avant midi ce qui nous permet de déjeuner au point le plus haut de la journée à 3900 m.
Le bilan de fin de journée donne 1000 m de dénivelé positif et autant en négatif (nous avons monté autant que nous avons descendu) ce qui fait que nous dormons encore à 3500 m. Nous avons parcouru 27 km qui est là distance moyenne que nous devons réaliser si nous voulons respecter les 7 jours.
Je m'inquiète pour le froid de cette nuit car le vent n'a pas calé et que nous sommes quand même assez haut. Il faudrait aussi que le Trail soit un peu moins exigeant si nous voulons faire du kilométrage...
La faible distance parcourue s'explique par le fait que nous avons commencé tard et qu'il a fallu remonter à 3500 m. Nous avons croisé quelques névés ce qui nous a ralenti. Lorsque notre route a croisé le lac il était 17h30 et nous avions un beau dénivelé à monter si nous voulions continuer sans garantie de trouver un terrain plat en haut. Nous avons décidé de rester dans ce bel endroit.
Il a gelé cette nuit. Le froid trouble le repos du guerrier et complique le démarrage du matin avec les doigts gelés. Mathieu est bien plus rapide que moi le matin et j'ai cumulé la malchance entre le Camelbak qui s'est vidé dans le sac à dos et une réparation à refaire sur le matelas. Je me suis mis quelques claques pour ne pas avoir commandé un matelas en même temps que mon piolet. Mais c'est maintenant une affaire personnelle entre lui et moi. Je n'ai pas dit mon dernier mot.
Un troupeau de daims, qui déjà hier soir avait exprimé leur mécontentement de nous voir installés sur leur prairie préférée, broute autour de nous. C'est seulement lorsqu'on cherche à s'approcher qu'il s'enfuit de quelques mètres pour mieux revenir.
En final, je démarre à 7h15 alors que Mathieu est déjà parti. Ça commence par une belle montée dans un sentier au milieu d'une prairie. Visiblement nous passons au dessus de la ligne des arbres.
Mathieu est en pleine forme et je ne le verrai que très loin devant toute la journée.
Ceci évite d'ailleurs de se poser la question si on choisit la route haute ou la basse. Car il y a 2 trajets possibles pour aller à Lake City.
La route basse passe par la ville de Creede. Elle est bien entendu moins élevée en altitude que l'autre et réputée plus facile.
Elle est aussi bien plus courte de 4 jours.
Les années normales, autrement dit avec le niveau de neige classique, la très grande majorité des hikers prend la route basse de Creede. La route haute est réservée aux malades mentaux qui veulent se faire des sensations fortes avec les mythiques montagnes de San Juans.
Cette année comme le niveau de neige est particulièrement bas, la majorité des hikers prennent la route haute. Et nous ne donnerons pas notre part aux chiens. En tout cas, Mathieu n'a pas laissé la possibilité de discuter le sujet et s'est engagé sur la route haute. C'était bien comme ça que s'était entendu et nous avons emporté 7 jours de nourriture pour cette raison.
De plus depuis ce matin, le sentier que nous suivons est dégagé de toute neige, ce qui est rassurant. Par contre il ne cesse de monter en passant de col en col et de vallée en vallée. Ceci explique l'appellation de haute route qui nous permet de voir des paysages à perte de vue. Nous prenons d'ailleurs une montée de malade juste avant midi ce qui nous permet de déjeuner au point le plus haut de la journée à 3900 m.
Le bilan de fin de journée donne 1000 m de dénivelé positif et autant en négatif (nous avons monté autant que nous avons descendu) ce qui fait que nous dormons encore à 3500 m. Nous avons parcouru 27 km qui est là distance moyenne que nous devons réaliser si nous voulons respecter les 7 jours.
Je m'inquiète pour le froid de cette nuit car le vent n'a pas calé et que nous sommes quand même assez haut. Il faudrait aussi que le Trail soit un peu moins exigeant si nous voulons faire du kilométrage...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire