J'ai fait un rejet de la ville de Salida. Déjà les Thénardier du motel miteux m'ont tapé sur les nerfs. J'arrive à comprendre qu'ils fassent flamber les prix pour leur motel en état de délabrement avancé mais ils pourraient être un minimum serviables une fois qu'ils ont essoré le pauvre quidam de passage. Ils ont été mesquins. Ils ont refusé de nous laisser entrer dans la chambre avant 14h, d'utiliser leur machine à laver et nous ont obligé à faire 4 km à pied pour faire notre lessive. Le plus élégant : ils ont mis nos sacs dans la cour pendant que nous faisons nos courses de nourriture. Heureusement que les Américains sont honnêtes... Personne ne nous a volé.
En final, nous avons perdu notre après midi en lessive et nous n'avons pas pu optimiser notre temps. Au lieu d'aller dans le centre ville à 4 km et profiter du festival, nous avons pris le restaurant le plus proche avant qu'il ne ferme... à 20h ! Oui les Américains comme les Anglais mangent tôt entre 17 et 18h. Nous avons eu de la chance car le restaurant était bon. Quand nous en sommes sortis, nous n'avions qu'une envie : celle d'aller nous coucher car nous reprenons le Trail dès le lendemain. Aller au festival demande un effort important pour se rendre dans le centre ville et va entamer sérieusement nos heures de sommeil. Nous sommes tous fatigués et Claire va se coucher.
Vu la gentillesse de Swiss Monkey, je me dois de lui offrir une bière pour le remercier. Grâce à sa voiture de location, il arrive quelque minutes après et nous buvons une bière sur le banc installé devant ma chambre. Swiss Monkey est en pleine forme, Mathieu clignote des paupières et je babille avec notre invité.
À 23h30, je prends congé et nous allons nous coucher. Il fait une chaleur épouvantable dans la chambre. J'allume la clim hors d'âge qui fait un bruit de tous les diables et obtiens un filet d'air tout juste frais en poussant l'engin à fond.
La lumière extérieure filtre largement à travers le store de la chambre.
Tout cela cumulé fait que je suis bien énervé et que je n'ai aucune envie de dormir. J'ai donc droit à une nuit d'insomnie alors que Claire qui partage ma chambre dort comme une pierre. Vraiment les jeunes peuvent dormir n'importe oú et n'importe comment ;-) Pas mon cas...
Le lendemain nous cherchons un endroit où prendre un petit déjeuner avant de libérer notre chambre à... 10h. Parce que dans tous les hôtels des US, l'heure est fixée à 11h sauf chez les Thénardier qui de toute manière gardent leurs chambres jusqu'à 14h. Bref, nous avons beau remonter la rue principale, aucun endroit pour prendre un petit déjeuner. Le seul qui pourrait convenir est pris d'assaut et il faudrait faire la queue pour attendre qu'une table se libére. Nous n'avons malheureusement pas le temps.
Nous finissons chez MacDo, ce qui me permet d'apprendre qu'ils font des petits déjeuners. Oui je suis très loin d'être un fan... Nous faisons la route dans l'autre sens. En final, nous avons juste le temps de débarrasser nos chambres alors que nous sommes sur le pont depuis 7h.
Il est 10h et il nous faut faire les courses de nourriture. Visiblement nous ne ferons pas d'étincelles sur le Trail aujourd'hui. En allant au supermarché, nous croisons un couple de hikers qui fait du stop pour retourner à Monarch Pass avec de grandes pancartes. Visiblement l'exercice semble difficile... Inquiétant pour nous.
Le ravitaillement au supermarché nous prend du temps car nous ne connaissons pas bien la logique de rangement des articles. Elle nous assez originale et très pénalisante pour un esprit européen.
Il est midi quand nous sortons enfin du supermarché. Dehors c'est la tempête au point que les pots de fleurs du supermarché, taille US, s'envolent autour de nous. Des nuages noirs sont accrochés aux montagnes et menacent à tout instant de se déchirer et de nous faire tomber le ciel sur la tête. C'est dans ces conditions qu'une fois retournés à l'hôtel, à même le sol, que nous reconditionons notre nourriture afin d'éliminer tout emballage superflu. Merci aux Thénardier pour leur charité chrétienne !
Vu la tempête, il est inutile de tenter de faire du stop. J'envoie un SMS à Swiss Monkey qui se fait une joie de nous ramener. Vraiment ce gars est dévoué à la cause ! Grâce à lui nous sommes à pied d'œuvre dès 13h sur le CDT. Étonnament, Monarch Pass est préservé de la tempête et nous avons bien fait d'insister.
Par contre le Trail ne nous fait pas de cadeau et monte immédiatement de manière brutale. Nous passons de 2400 m à 3900 en 10 km. Nous finissons même au sommet d'une pente de ski. Pour quelqu'un qui a oublié de dormir, c'est encore plus violent.
Mais la vue est entièrement dégagée et nous permet d'embrasser tout l'horizon. Nous sommes bien dans le Colorado au milieu des montagnes.
Alors que 17h30 sonnent et que je me demande où nous allons pouvoir trouver de l'eau et un endroit où dormir, nous arrivons au dessus d'une vallée habitée par 3 lacs.
Nous avons donc trouvé le lieu magique qui comblera tous nos besoins. Nous nous installons à côté du plus grand lac car il est entouré d'arbres qui devraient nous protéger du froid à cette altitude.
En final, nous avons perdu notre après midi en lessive et nous n'avons pas pu optimiser notre temps. Au lieu d'aller dans le centre ville à 4 km et profiter du festival, nous avons pris le restaurant le plus proche avant qu'il ne ferme... à 20h ! Oui les Américains comme les Anglais mangent tôt entre 17 et 18h. Nous avons eu de la chance car le restaurant était bon. Quand nous en sommes sortis, nous n'avions qu'une envie : celle d'aller nous coucher car nous reprenons le Trail dès le lendemain. Aller au festival demande un effort important pour se rendre dans le centre ville et va entamer sérieusement nos heures de sommeil. Nous sommes tous fatigués et Claire va se coucher.
Vu la gentillesse de Swiss Monkey, je me dois de lui offrir une bière pour le remercier. Grâce à sa voiture de location, il arrive quelque minutes après et nous buvons une bière sur le banc installé devant ma chambre. Swiss Monkey est en pleine forme, Mathieu clignote des paupières et je babille avec notre invité.
À 23h30, je prends congé et nous allons nous coucher. Il fait une chaleur épouvantable dans la chambre. J'allume la clim hors d'âge qui fait un bruit de tous les diables et obtiens un filet d'air tout juste frais en poussant l'engin à fond.
La lumière extérieure filtre largement à travers le store de la chambre.
Tout cela cumulé fait que je suis bien énervé et que je n'ai aucune envie de dormir. J'ai donc droit à une nuit d'insomnie alors que Claire qui partage ma chambre dort comme une pierre. Vraiment les jeunes peuvent dormir n'importe oú et n'importe comment ;-) Pas mon cas...
Le lendemain nous cherchons un endroit où prendre un petit déjeuner avant de libérer notre chambre à... 10h. Parce que dans tous les hôtels des US, l'heure est fixée à 11h sauf chez les Thénardier qui de toute manière gardent leurs chambres jusqu'à 14h. Bref, nous avons beau remonter la rue principale, aucun endroit pour prendre un petit déjeuner. Le seul qui pourrait convenir est pris d'assaut et il faudrait faire la queue pour attendre qu'une table se libére. Nous n'avons malheureusement pas le temps.
Nous finissons chez MacDo, ce qui me permet d'apprendre qu'ils font des petits déjeuners. Oui je suis très loin d'être un fan... Nous faisons la route dans l'autre sens. En final, nous avons juste le temps de débarrasser nos chambres alors que nous sommes sur le pont depuis 7h.
Il est 10h et il nous faut faire les courses de nourriture. Visiblement nous ne ferons pas d'étincelles sur le Trail aujourd'hui. En allant au supermarché, nous croisons un couple de hikers qui fait du stop pour retourner à Monarch Pass avec de grandes pancartes. Visiblement l'exercice semble difficile... Inquiétant pour nous.
Le ravitaillement au supermarché nous prend du temps car nous ne connaissons pas bien la logique de rangement des articles. Elle nous assez originale et très pénalisante pour un esprit européen.
Il est midi quand nous sortons enfin du supermarché. Dehors c'est la tempête au point que les pots de fleurs du supermarché, taille US, s'envolent autour de nous. Des nuages noirs sont accrochés aux montagnes et menacent à tout instant de se déchirer et de nous faire tomber le ciel sur la tête. C'est dans ces conditions qu'une fois retournés à l'hôtel, à même le sol, que nous reconditionons notre nourriture afin d'éliminer tout emballage superflu. Merci aux Thénardier pour leur charité chrétienne !
Vu la tempête, il est inutile de tenter de faire du stop. J'envoie un SMS à Swiss Monkey qui se fait une joie de nous ramener. Vraiment ce gars est dévoué à la cause ! Grâce à lui nous sommes à pied d'œuvre dès 13h sur le CDT. Étonnament, Monarch Pass est préservé de la tempête et nous avons bien fait d'insister.
L'intrus au milieu de nous est Hurricane, un nouveau zélandais croisé plusieurs fois et qui passait au moment de la photo
Par contre le Trail ne nous fait pas de cadeau et monte immédiatement de manière brutale. Nous passons de 2400 m à 3900 en 10 km. Nous finissons même au sommet d'une pente de ski. Pour quelqu'un qui a oublié de dormir, c'est encore plus violent.
Mais la vue est entièrement dégagée et nous permet d'embrasser tout l'horizon. Nous sommes bien dans le Colorado au milieu des montagnes.
Alors que 17h30 sonnent et que je me demande où nous allons pouvoir trouver de l'eau et un endroit où dormir, nous arrivons au dessus d'une vallée habitée par 3 lacs.
Nous avons donc trouvé le lieu magique qui comblera tous nos besoins. Nous nous installons à côté du plus grand lac car il est entouré d'arbres qui devraient nous protéger du froid à cette altitude.
Je suis content, tu vas changer ton opinion sur les Suisses, porter des Birkenstocks (dr.Sholl) au bureau et tu viendras peut-être même payer tes amandes de 1990 en signe de reconnaissance, Erik
RépondreSupprimerAttention il s'agit de Suisses Allemands. Ce n'est pas la même chose ! Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes ;-)
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