Il a gelé à pierres fendre cette nuit. Pour la deuxième fois consécutive, je n'ai strictement rien senti. Vive le Tyvek, merci Xavier ! L'intérieur de la tente est couvert d'une épaisse couche de givre. La surface de mon duvet est trempé d'humidité. Dehors c'est pire. Le froid est mordant et il est impossible de fonctionner sans gants. Les affaires que j'ai lavées sont saisies dans la glace. Chemise, short, chaussettes sont pris dans un manteau de glace comme je les ai posés sur les branches. Je ne peux même pas les enfiler.
Il fait trop froid et il faut partir au plus tôt. Le soleil n'atteindra pas le fond de la vallée encaissée avant des heures alors qu'il chauffe déjà sur le plateau au dessus de nous. Nous nous dépêchons d'entasser nos affaires pour rejoindre une zone ensoleillée.
Une fois réconfortés, nous nous mettons en marche car cela reste le meilleur moyen de se réchauffer. Comme nous sommes relativement bas p/r au Colorado avec 3100 m, le soleil devient rapidement brûlant. Je me change entièrement et mets mes affaires lavées qui ont dégelé mais restent trempées. Elles vont vite sécher sur la bête.
Nous suivons le cours d'eau. C'est vraiment agréable à regarder et cela nous change des prairies d'altitude. La forêt en lisière de laquelle nous marchons est composée de bouleaux et de sapins bien vivants, ce qui nous change des forêts de sapins tués par les insectes que nous traversons depuis des semaines.
Nous quittons la rivière et sa vallée pour nous retrouver dans une immense prairie
L'herbe par contre est jaune et le manque d'eau est frappant. Les cours d'eau qui sont supposés nous permettre de ravitailler sont à sec ou en passe de l'être.
Nous ravitaillons d'eau d'une couleur douteuse et nous nous en remettons aux micropures pour traiter les agents infectants. Nous traversons des forêts alors que des nuages noirs s'amoncellent au dessus de nos têtes. Nous recevons même des gouttes mais la pluie ne se concrétise pas.
Nous terminons notre journée au sommet d'un chemin de terre qui possède en contrebas quelques zones plus ou moins plates. Claire montre des signes de fatigue évidents. Je trouve une zone acceptable et nous dressons le camp pour la nuit.
Nous avons parcouru 31 km, monté 700, descendu 600 et nous campons à 3100 m d'altitude.
En gros, aujourd'hui était une journée sans grosse pente ce qui nous a permis d'avaler du km. Nous avons passé la journée tous les 3 ensemble, ce qui me laisse penser que seul la montagne et ses montées me font du mal...
Nous sommes sous les arbres et nous devrions passer une bonne nuit. Elle ne pourra pas être pire que celle de la veille.
Il fait trop froid et il faut partir au plus tôt. Le soleil n'atteindra pas le fond de la vallée encaissée avant des heures alors qu'il chauffe déjà sur le plateau au dessus de nous. Nous nous dépêchons d'entasser nos affaires pour rejoindre une zone ensoleillée.
Une fois réconfortés, nous nous mettons en marche car cela reste le meilleur moyen de se réchauffer. Comme nous sommes relativement bas p/r au Colorado avec 3100 m, le soleil devient rapidement brûlant. Je me change entièrement et mets mes affaires lavées qui ont dégelé mais restent trempées. Elles vont vite sécher sur la bête.
Nous suivons le cours d'eau. C'est vraiment agréable à regarder et cela nous change des prairies d'altitude. La forêt en lisière de laquelle nous marchons est composée de bouleaux et de sapins bien vivants, ce qui nous change des forêts de sapins tués par les insectes que nous traversons depuis des semaines.
Nous quittons la rivière et sa vallée pour nous retrouver dans une immense prairie
L'herbe par contre est jaune et le manque d'eau est frappant. Les cours d'eau qui sont supposés nous permettre de ravitailler sont à sec ou en passe de l'être.
Nous ravitaillons d'eau d'une couleur douteuse et nous nous en remettons aux micropures pour traiter les agents infectants. Nous traversons des forêts alors que des nuages noirs s'amoncellent au dessus de nos têtes. Nous recevons même des gouttes mais la pluie ne se concrétise pas.
Nous terminons notre journée au sommet d'un chemin de terre qui possède en contrebas quelques zones plus ou moins plates. Claire montre des signes de fatigue évidents. Je trouve une zone acceptable et nous dressons le camp pour la nuit.
Nous avons parcouru 31 km, monté 700, descendu 600 et nous campons à 3100 m d'altitude.
En gros, aujourd'hui était une journée sans grosse pente ce qui nous a permis d'avaler du km. Nous avons passé la journée tous les 3 ensemble, ce qui me laisse penser que seul la montagne et ses montées me font du mal...
Nous sommes sous les arbres et nous devrions passer une bonne nuit. Elle ne pourra pas être pire que celle de la veille.
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