J'ai passé une nuit affreuse. Le froid bien sûr mais surtout le matelas qui est à nouveau troué. Pourtant je dors sur de l'herbe, c'est à ne rien y comprendre.
Mon matelas se dégonfle et je me retrouve sur le sol moyennement confortable et surtout gelé. Je suis désagréablement réveillé, je regonfle le matelas complètement à plat et on recommence. J'ai du faire ça dix fois dans la nuit. C'est épuisant. À 4h30, je n'en peux plus et je cherche le trou. Je le trouve et répare juste avant l'heure du lever...
Une humidité terrible règne et tout est trempé. Il faut dire que le camping est coincé entre un lac et un marécage. La rosée est très importante et je ne peux même plus utiliser la table de mon emplacement. Au moment où le soleil se lève, ça ne rate pas, la rosée se transforme en gelée blanche en quelques secondes. Je suis frigorifié en train de plier mes affaires. Il faut dire que nous sommes à 3000 m d'altitude.
Cela n'empêche pas le Trail de monter. Je suis sur un grand chemin de verdure encadré de sapins.
Un couple de daims me regarde sans être effrayé. Il faut que je sois à moins de 2 m pour qu'enfin ils daignent s'enfuir.
Le coyote que j'ai débusqué hier en prenant un raccourci à travers les buissons était bien moins téméraire. Il a mis de la distance entre nous avant de m'observer et dès que j'ai fait mine de prendre mon appareil photo, il a disparu en 3 bonds. Je l'ai quand même bien étudié. Il était de la taille d'un loup mais avec une queue de renard. De couleur jaune, sa tête ressemblait plus à celle d'un chien qu'à celle d'un renard ou d'un loup.
Une particularité géographique du Trail ce matin est des champs de roches qui apparaissent par zone. Ils sont assez répandus et certains ont une surface impressionante.
Heureusement que je ne dois pas en traverser avec mes chaussures en fin de vie. Il faut dire qu'à vouloir faire le zouave hier avec mes 40 km, je me suis bousillé les pieds. Le miracle d'hier aura été de courte durée.
Le Trail joue moins les montagnes russes mais les montées sont longues. J'arrive dans une plaine herbeuse immense et il faut entièrement la remonter.
Elle est tellement vaste que l'opération me prend 1h30. Cette plaine est balayée par un vent violent et c'est uniquement à sa sortie que je peux envisager de déjeuner. Il est 12h45 et je n'ai fait que 18 km. Ce matin quand je suis parti, il restait 68 km pour aller à Chama. Le but est donc d'en faire 34 ou plus pour que demain je sois à Chama.
Je suis déçu de ma prestation du matin et j'ai l'impression de me traîner. L'après midi ne s'annonce pas beaucoup mieux car le paysage devient monotone (on s'habitue vite aux plus belles choses). Des champs d'herbes avec des sapins puis des bois de bouleaux et sapins avec leurs inévitables arbres qui sont tombés au sol et qu'il faut enjamber ou contourner.
Pour me faire mentir, après une belle grimpette ou j'abandonne mes 2 poumons, le Trail m'amène sur un chemin en corniche. C'est très beau mais surtout très long car nous remontons toute la vallée sous un vent hyper violent comme s'il voulait nous coucher sur la parois.
J'ai repéré un autre camping par lequel passe le Trail qui est au bord d'un lac. Quand j'y arrive, il est 17h30 et je n'ai fait que 32 km.Ce n'est pas suffisant. Je décide de continuer. À 19h, le froid me tombe dessus ce qui est normal on est à 3300 m d'altitude. Je suis vanné et je décide de m'installer dans un bois pour éviter le vent qui ne s'est pas calmé. J'ai fait 38 km mais le GPS annonce 34 km pour demain. Il a rajouté des km dans la journée... Ou moi qui ai fait de la distance en plus car je me suis planté une fois ou 2 :-(
Les pins vont me protéger du froid et de l'humidité. J'espère juste que les loups, pumas, ours et autres bestioles plus grosses que moi saurons respecter mon sommeil !
Mon matelas se dégonfle et je me retrouve sur le sol moyennement confortable et surtout gelé. Je suis désagréablement réveillé, je regonfle le matelas complètement à plat et on recommence. J'ai du faire ça dix fois dans la nuit. C'est épuisant. À 4h30, je n'en peux plus et je cherche le trou. Je le trouve et répare juste avant l'heure du lever...
Une humidité terrible règne et tout est trempé. Il faut dire que le camping est coincé entre un lac et un marécage. La rosée est très importante et je ne peux même plus utiliser la table de mon emplacement. Au moment où le soleil se lève, ça ne rate pas, la rosée se transforme en gelée blanche en quelques secondes. Je suis frigorifié en train de plier mes affaires. Il faut dire que nous sommes à 3000 m d'altitude.
Cela n'empêche pas le Trail de monter. Je suis sur un grand chemin de verdure encadré de sapins.
Un couple de daims me regarde sans être effrayé. Il faut que je sois à moins de 2 m pour qu'enfin ils daignent s'enfuir.
Le coyote que j'ai débusqué hier en prenant un raccourci à travers les buissons était bien moins téméraire. Il a mis de la distance entre nous avant de m'observer et dès que j'ai fait mine de prendre mon appareil photo, il a disparu en 3 bonds. Je l'ai quand même bien étudié. Il était de la taille d'un loup mais avec une queue de renard. De couleur jaune, sa tête ressemblait plus à celle d'un chien qu'à celle d'un renard ou d'un loup.
Une particularité géographique du Trail ce matin est des champs de roches qui apparaissent par zone. Ils sont assez répandus et certains ont une surface impressionante.
Heureusement que je ne dois pas en traverser avec mes chaussures en fin de vie. Il faut dire qu'à vouloir faire le zouave hier avec mes 40 km, je me suis bousillé les pieds. Le miracle d'hier aura été de courte durée.
Le Trail joue moins les montagnes russes mais les montées sont longues. J'arrive dans une plaine herbeuse immense et il faut entièrement la remonter.
Elle est tellement vaste que l'opération me prend 1h30. Cette plaine est balayée par un vent violent et c'est uniquement à sa sortie que je peux envisager de déjeuner. Il est 12h45 et je n'ai fait que 18 km. Ce matin quand je suis parti, il restait 68 km pour aller à Chama. Le but est donc d'en faire 34 ou plus pour que demain je sois à Chama.
Je suis déçu de ma prestation du matin et j'ai l'impression de me traîner. L'après midi ne s'annonce pas beaucoup mieux car le paysage devient monotone (on s'habitue vite aux plus belles choses). Des champs d'herbes avec des sapins puis des bois de bouleaux et sapins avec leurs inévitables arbres qui sont tombés au sol et qu'il faut enjamber ou contourner.
Pour me faire mentir, après une belle grimpette ou j'abandonne mes 2 poumons, le Trail m'amène sur un chemin en corniche. C'est très beau mais surtout très long car nous remontons toute la vallée sous un vent hyper violent comme s'il voulait nous coucher sur la parois.
J'ai repéré un autre camping par lequel passe le Trail qui est au bord d'un lac. Quand j'y arrive, il est 17h30 et je n'ai fait que 32 km.Ce n'est pas suffisant. Je décide de continuer. À 19h, le froid me tombe dessus ce qui est normal on est à 3300 m d'altitude. Je suis vanné et je décide de m'installer dans un bois pour éviter le vent qui ne s'est pas calmé. J'ai fait 38 km mais le GPS annonce 34 km pour demain. Il a rajouté des km dans la journée... Ou moi qui ai fait de la distance en plus car je me suis planté une fois ou 2 :-(
Les pins vont me protéger du froid et de l'humidité. J'espère juste que les loups, pumas, ours et autres bestioles plus grosses que moi saurons respecter mon sommeil !
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