Je me suis couché à 2h à faire la tournée des grands Ducs avec Devon. Malheureusement je me réveille à 6h, grasse matinée de hiker. Je ne peux pas du jour au lendemain me lever à 5h puis à midi. Ca c'était avant ! En résumé, j'ai la tête dans le sac avec une journée de marathonien à la clé. Je dois absolument remplacer mes chaussures pour ne pas recommencer l'expérience de ma première paire où j'ai souffert des jours entiers pour rien. Mes pieds et mes jambes sont les parties de mon corps que je veux chouchouter. J'en ai trop besoin.
La première chose que je fais est d'aller me gaver. Comme d'habitude, je dois accumuler autant de calories que possible pendant mon séjour. Ça tombe bien car le petit déjeuner est un buffet en libre service. Il y des œufs, des saucisses, des gaufres, des bagels... Je prends absolument de tout et plusieurs fois. Le garçon de salle me regarde ébahi surtout parce qu'il se demande où est ce que je mets tout cela dans mon corps squelettique.
Steamboat, comme Frisco, possède un système de bus gratuit. Il y a un arrêt devant l'hôtel qui mène en 25 min au centre ville. Google Maps me donne tous les détails du trajet en bus et permet de voir en temps réel les arrêts. Heureusement parce que je ne comprends pas un mot des annonces du chauffeur dans son micro crachottant. Aux US quand on monte dans le bus, on dit bonjour au chauffeur et quand on en descend, on lui dit merci même du fond du bus. C'est très étonnant pour un français qui soit disant représente le savoir vivre. Comme à Frisco, on peut prendre le bus avec son vélo. Il y a un porte vélo prévu à cet effet sur le devant du bus qui lui-même est un véhicule hybride. En résumé, je trouve que les transports en commun américain sont conviviaux et en avance sur nous.
Une fois au centre ville, je vais au magasin spécialisé en course à pied que m'a indiqué la sœur de Devon. Le patron fait la même taille que moi en chaussure et il a donc plein de modèles à me proposer car on en lui envoie pour qu'il les teste. J'ai de la chance sur ce coup là et je trouve rapidement un modèle qui me convient. Je change de marque pour la 3ème fois ce que ne font jamais les autres hikers. En principe quand on trouve un modèle qui convient, on s'y tient contre vents et marées pour éviter des ampoules et autres complications. La plupart des hikers a acheté 5 paires de la même chaussure avant de partir et se fait envoyer par la poste une paire par la famille au besoin. L'absence de famille aux USA m'avait fait me rabattre sur Amazon mais devant la nullité de leur fonctionnement, j'en suis réduit à prendre des risques en changeant de marque.
Puisque je suis au centre ville, j'en profite pour manger un morceau. TripAdvisor m'indique un super resto de burger. Nous sommes Samedi, le resto est réputé et possède un grande terrasse... Une queue s'est formée devant l'établissement qui est plein comme un œuf. Je fuis à grandes enjambées. Je mange un énorme burrito dans un bouiboui où je suis le seul client. Aucune attente :-) Mais un burito ne peut pas valoir un bon hamburger...
Je reprends le bus et je fais mes achats au Walmart. Je suis étonné car le rayon nourriture est minuscule. Je comprendrai après coup que son concurrent beaucoup plus gros et spécialisé en bouffe est collé à lui et a capté toute la clientèle nourriture. Tant pis pour moi, par ignorance, je fais mes courses avec ce qu'il y a. Cette partie n'est donc pas optimisée et je vais partir avec n'importe quoi et certains éléments en grosse quantité.
J'en profite pour aller au Dairy manger une glace et un milshake taille XXL. Je me fais peur à moi même de ce que j'avale.
Retour à l'hôtel en bus. Il est tard et Devon ne va pas tarder à passer me prendre. Je n'ai pas eu le temps de me reposer.
Il avance d'ailleurs l'heure du rendez-vous sachant que je n'ai pas encore mangé car il veut me faire goûter la vraie cuisine américaine. Et il m'emmène au resto de burgers où il y avait trop de monde. C'est encore le cas mais Devon est un enfant du pays. Le resto possède une vitre coulissante en cuisine où on peut commander pour emporter. Il faut le savoir. D'ailleurs Devon connaît tout le monde, des serveurs aux clients.
Nous repartons avec le meilleur burger en ville, des rondelles d'oignon frites et un milshake. Je déguste ce repas dans un stade pendant que Devon joue au foot avec 3 amis dont sa boss. Elle a joué au foot à un haut niveau à l'Université et ça se voit. C'est vrai que le foot (le soccer) est un sport de filles en Amérique du Nord. Je l'avais constaté au Canada.
Elle décide de se joindre à nous pour aller au Rodéo alors que je finis mon repas. Le hamburger était effectivement exceptionnel et ça y est je suis calé. Je n'ai plus faim. Il m'aura fallu une quantité gargantuesque toute la journée pour y arriver.
J'avoue que je suis assez intrigué de voir comment se passe un Rodéo. Je n'ai jamais vu cela qu'à la TV. Et bien pour un provençal ayant déjà pratiqué les arènes, c'est beaucoup moins exotique que prévu. Les ambiances sont très similaires. On y vient en famille avec femme et surtout enfants. Il y a des professionnels qui vivent de leurs prestations et font la tournée des arènes. Il y a aussi des clowns qui sont là essentiellement pour éviter que les animaux ne blessent les participants. Il y a les ranchers qui sont des manadiers venus avec leurs manades, chacun fournissant des taureaux et des chevaux sur lesquels les professionnels vont se mesurer. Et surtout il y a le même commentateur au micro qui fait les mêmes vannes plus ou moins drôles. La seule différence est qu'il a l'accent américain au lieu d'avoir l'accent du midi et qu'il se moque des gens de l'Utah (état voisin et limitrophe au Colorado) au lieu de se moquer des Parisiens.
Concernant la compétition, par contre, c'est très violent. Et ce sont les hommes qui en prennent pour leur grade. On commence par le rodéo sur taureau. Il faut tenir 8 secondes au minimum. Pas un seul candidat n'y parvient et le vol plané qui conclut la prestation fait peur à voir. La plupart sort en boitant ou plié en 2.
Sur les chevaux, ça se passe mieux mais les gars se font secouer d'une telle violence que s'est à se demander comment leur colonne vertébrale ne se casse pas en plusieurs morceaux. Les prestations sont brèves et violentes et le public ne réagit que lorsque les animaux risquent de se blesser en approchant des barrières ou en glissant au sol. Si cela se produit, le candidat est éliminé alors qu'il n'a absolument aucun contrôle sur l'animal.
Comme à la TV américaine, nous avons droit à de la publicité à chaque changement de type de prestation. Ça se présente sous la forme d'une cavalière qui passe au galop en faisant le tour de l'arène en tenant un drapeau de l'annonceur. Elles sont plusieurs amazones toutes vêtues de costumes à paillettes identiques, chapeau et bottes de cowboy inclus, à se succèder à un rythme effréné. Elles sont nées sur un cheval et n'ont rien à envier à des cosaques.
Elles feront d'ailleurs une chorégraphie où les gardians camarguais peuvent se rhabiller avec leurs jeux.
Le rodéo est intéressant car le type de prestation change souvent. Se succèdent, la prise au lasso d'un veau par une seule personne qui doit alors se jeter sur l'animal, la prise par 2 personnes avec un lasso autour du cou et un autre autour de la patte...
Bref la variété et le faible nombre participants à chaque fois fait que ça change souvent et rapidement. Le clou du spectacle est assuré par un clown. L'arène se remplit d'enfants, le plus vieux doit avoir 5 ans.
On lâche alors un agneau avec un ruban et celui où celle qui attrape le ruban gagne un prix. Ça ressemble à 2 gouttes d'eau au lâché de vachette pour enfants. Pour finir, une fois les enfants sortis de l'arène, le clown et le présentateur échangent des vannes jusqu'à ce que le clown prenne une moto et saute via une rampe au dessus d'un 4x4. Bien entendu, le clown est un cascadeur confirmé même s'il a tout fait pour faire croire le contraire pour la joie des plus petits.
Je pense que la soirée est terminée mais Devon et sa boss veulent absolument m'amener au concert car c'est une gloire locale du Colorado qui joue. Quand nous nous approchons, je reconnais de la country music. Devon m'explique que je me trompé et que c'est de la "Blue Grass". Je n'y connais strictement rien pour le contredire et je n'ai aucune idée de ce dont il parle. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a de l'ambiance. C'est un concert gratuit où les gens sont venus en famille. Certains ont amené leur pique nique et sont installés dans l'herbe. D'autres sont calés sur des fauteuils pliants et regardent le concert comme une TV. Ca me rappelle les concerts à Montréal. En tout cas, la plupart danse comme des malades sur le rythme endiablé du groupe. J'avoue que la prestation est impressionnante et que les musiciens se donnent à 200% devant un public complètement conquis.
Le concert terminé, il faut absolument aller goûter le whisky fabriqué par la distillerie locale. J'avoue qu'un whisky après avoir dormi quelques heures et couru comme un malade toute la journée est un peu en trop. Mais c'est un moyen de les remercier de m'avoir invité au rodéo et je m'y plie volontiers. À la sortie, Devon insiste pour qu'on aille voir sa sœur qui veut me dire au revoir. Direction un pub irlandais du centre ville... Là je suis au bout du rouleau. J'ai droit à des cookies maison fabriqués par la mère de Devon. Tout cela est tellement gentil que je ne sais pas comment sortir de la nasse. La boss de Devon a pitié de moi et se propose de me ramener pendant que Devon reste avec sa sœur et les 3/4 du bar qui sont des amis.
Retour à 23h à l'hôtel où je m'écroule comme une masse sur le lit. Demain je repars sur le Trail. Ça va être du joli...
La première chose que je fais est d'aller me gaver. Comme d'habitude, je dois accumuler autant de calories que possible pendant mon séjour. Ça tombe bien car le petit déjeuner est un buffet en libre service. Il y des œufs, des saucisses, des gaufres, des bagels... Je prends absolument de tout et plusieurs fois. Le garçon de salle me regarde ébahi surtout parce qu'il se demande où est ce que je mets tout cela dans mon corps squelettique.
Steamboat, comme Frisco, possède un système de bus gratuit. Il y a un arrêt devant l'hôtel qui mène en 25 min au centre ville. Google Maps me donne tous les détails du trajet en bus et permet de voir en temps réel les arrêts. Heureusement parce que je ne comprends pas un mot des annonces du chauffeur dans son micro crachottant. Aux US quand on monte dans le bus, on dit bonjour au chauffeur et quand on en descend, on lui dit merci même du fond du bus. C'est très étonnant pour un français qui soit disant représente le savoir vivre. Comme à Frisco, on peut prendre le bus avec son vélo. Il y a un porte vélo prévu à cet effet sur le devant du bus qui lui-même est un véhicule hybride. En résumé, je trouve que les transports en commun américain sont conviviaux et en avance sur nous.
Une fois au centre ville, je vais au magasin spécialisé en course à pied que m'a indiqué la sœur de Devon. Le patron fait la même taille que moi en chaussure et il a donc plein de modèles à me proposer car on en lui envoie pour qu'il les teste. J'ai de la chance sur ce coup là et je trouve rapidement un modèle qui me convient. Je change de marque pour la 3ème fois ce que ne font jamais les autres hikers. En principe quand on trouve un modèle qui convient, on s'y tient contre vents et marées pour éviter des ampoules et autres complications. La plupart des hikers a acheté 5 paires de la même chaussure avant de partir et se fait envoyer par la poste une paire par la famille au besoin. L'absence de famille aux USA m'avait fait me rabattre sur Amazon mais devant la nullité de leur fonctionnement, j'en suis réduit à prendre des risques en changeant de marque.
Puisque je suis au centre ville, j'en profite pour manger un morceau. TripAdvisor m'indique un super resto de burger. Nous sommes Samedi, le resto est réputé et possède un grande terrasse... Une queue s'est formée devant l'établissement qui est plein comme un œuf. Je fuis à grandes enjambées. Je mange un énorme burrito dans un bouiboui où je suis le seul client. Aucune attente :-) Mais un burito ne peut pas valoir un bon hamburger...
Je reprends le bus et je fais mes achats au Walmart. Je suis étonné car le rayon nourriture est minuscule. Je comprendrai après coup que son concurrent beaucoup plus gros et spécialisé en bouffe est collé à lui et a capté toute la clientèle nourriture. Tant pis pour moi, par ignorance, je fais mes courses avec ce qu'il y a. Cette partie n'est donc pas optimisée et je vais partir avec n'importe quoi et certains éléments en grosse quantité.
J'en profite pour aller au Dairy manger une glace et un milshake taille XXL. Je me fais peur à moi même de ce que j'avale.
Retour à l'hôtel en bus. Il est tard et Devon ne va pas tarder à passer me prendre. Je n'ai pas eu le temps de me reposer.
Il avance d'ailleurs l'heure du rendez-vous sachant que je n'ai pas encore mangé car il veut me faire goûter la vraie cuisine américaine. Et il m'emmène au resto de burgers où il y avait trop de monde. C'est encore le cas mais Devon est un enfant du pays. Le resto possède une vitre coulissante en cuisine où on peut commander pour emporter. Il faut le savoir. D'ailleurs Devon connaît tout le monde, des serveurs aux clients.
Nous repartons avec le meilleur burger en ville, des rondelles d'oignon frites et un milshake. Je déguste ce repas dans un stade pendant que Devon joue au foot avec 3 amis dont sa boss. Elle a joué au foot à un haut niveau à l'Université et ça se voit. C'est vrai que le foot (le soccer) est un sport de filles en Amérique du Nord. Je l'avais constaté au Canada.
Elle décide de se joindre à nous pour aller au Rodéo alors que je finis mon repas. Le hamburger était effectivement exceptionnel et ça y est je suis calé. Je n'ai plus faim. Il m'aura fallu une quantité gargantuesque toute la journée pour y arriver.
J'avoue que je suis assez intrigué de voir comment se passe un Rodéo. Je n'ai jamais vu cela qu'à la TV. Et bien pour un provençal ayant déjà pratiqué les arènes, c'est beaucoup moins exotique que prévu. Les ambiances sont très similaires. On y vient en famille avec femme et surtout enfants. Il y a des professionnels qui vivent de leurs prestations et font la tournée des arènes. Il y a aussi des clowns qui sont là essentiellement pour éviter que les animaux ne blessent les participants. Il y a les ranchers qui sont des manadiers venus avec leurs manades, chacun fournissant des taureaux et des chevaux sur lesquels les professionnels vont se mesurer. Et surtout il y a le même commentateur au micro qui fait les mêmes vannes plus ou moins drôles. La seule différence est qu'il a l'accent américain au lieu d'avoir l'accent du midi et qu'il se moque des gens de l'Utah (état voisin et limitrophe au Colorado) au lieu de se moquer des Parisiens.
Concernant la compétition, par contre, c'est très violent. Et ce sont les hommes qui en prennent pour leur grade. On commence par le rodéo sur taureau. Il faut tenir 8 secondes au minimum. Pas un seul candidat n'y parvient et le vol plané qui conclut la prestation fait peur à voir. La plupart sort en boitant ou plié en 2.
Comme à la TV américaine, nous avons droit à de la publicité à chaque changement de type de prestation. Ça se présente sous la forme d'une cavalière qui passe au galop en faisant le tour de l'arène en tenant un drapeau de l'annonceur. Elles sont plusieurs amazones toutes vêtues de costumes à paillettes identiques, chapeau et bottes de cowboy inclus, à se succèder à un rythme effréné. Elles sont nées sur un cheval et n'ont rien à envier à des cosaques.
Elles feront d'ailleurs une chorégraphie où les gardians camarguais peuvent se rhabiller avec leurs jeux.
Le rodéo est intéressant car le type de prestation change souvent. Se succèdent, la prise au lasso d'un veau par une seule personne qui doit alors se jeter sur l'animal, la prise par 2 personnes avec un lasso autour du cou et un autre autour de la patte...
Bref la variété et le faible nombre participants à chaque fois fait que ça change souvent et rapidement. Le clou du spectacle est assuré par un clown. L'arène se remplit d'enfants, le plus vieux doit avoir 5 ans.
On lâche alors un agneau avec un ruban et celui où celle qui attrape le ruban gagne un prix. Ça ressemble à 2 gouttes d'eau au lâché de vachette pour enfants. Pour finir, une fois les enfants sortis de l'arène, le clown et le présentateur échangent des vannes jusqu'à ce que le clown prenne une moto et saute via une rampe au dessus d'un 4x4. Bien entendu, le clown est un cascadeur confirmé même s'il a tout fait pour faire croire le contraire pour la joie des plus petits.
Je pense que la soirée est terminée mais Devon et sa boss veulent absolument m'amener au concert car c'est une gloire locale du Colorado qui joue. Quand nous nous approchons, je reconnais de la country music. Devon m'explique que je me trompé et que c'est de la "Blue Grass". Je n'y connais strictement rien pour le contredire et je n'ai aucune idée de ce dont il parle. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a de l'ambiance. C'est un concert gratuit où les gens sont venus en famille. Certains ont amené leur pique nique et sont installés dans l'herbe. D'autres sont calés sur des fauteuils pliants et regardent le concert comme une TV. Ca me rappelle les concerts à Montréal. En tout cas, la plupart danse comme des malades sur le rythme endiablé du groupe. J'avoue que la prestation est impressionnante et que les musiciens se donnent à 200% devant un public complètement conquis.
Le concert terminé, il faut absolument aller goûter le whisky fabriqué par la distillerie locale. J'avoue qu'un whisky après avoir dormi quelques heures et couru comme un malade toute la journée est un peu en trop. Mais c'est un moyen de les remercier de m'avoir invité au rodéo et je m'y plie volontiers. À la sortie, Devon insiste pour qu'on aille voir sa sœur qui veut me dire au revoir. Direction un pub irlandais du centre ville... Là je suis au bout du rouleau. J'ai droit à des cookies maison fabriqués par la mère de Devon. Tout cela est tellement gentil que je ne sais pas comment sortir de la nasse. La boss de Devon a pitié de moi et se propose de me ramener pendant que Devon reste avec sa sœur et les 3/4 du bar qui sont des amis.
Retour à 23h à l'hôtel où je m'écroule comme une masse sur le lit. Demain je repars sur le Trail. Ça va être du joli...
Nemo, tu as eu de la chance de voir un rodéo. Quand on aime les animaux, ce n'est pas toujours un spectacle facile, surtout avec les veaux bloqués "en plein vol" et les chevaux dont on presse les parties avec une ceinture qui est retirée par le clown dans les rodéos que j'ai vus.
RépondreSupprimerDure journée en effet car comment dire non à des personnes aussi gentilles alors qu'on est mort de fatigue! :-) Retrouver ton lit a dû être un pur moment de félicité :-)
Franchement c'était pas si violent que ça pour les animaux. Peut être que un rodéo dans une petite ville de province n'est pas organisé de la même manière que ceux que tu as vus. Par exemple, un cheval s'est échappé et a sauté de son box. Il s'est cabré dans tous les sens comme s'il avait un cavalier et il s'est calmé tout seul sans qu'aucun clown n'intervienne. Quand j'ai posé la question de pourquoi le cheval veut se débarrasser de son cavalier, Devon, dont le grand père est éleveur de chevaux m'a expliqué que les chevaux étaient dressés pour réagir de cette manière. C'est la fierté du rancher d'avoir des champions dans son Haras. Peut être que je me suis pas rendu compte de la maltraitance mais le public réagissait très mal lorsqu'un animal risquait de se blesser. Je n'ai pas senti la même empathie pour les cowboys. Visiblement qu'ils se fassent défoncer semble parfaitement normal. J'ai trouvé que les animaux étaient mieux considérés que les hommes.
SupprimerIntéressant !
SupprimerJe ne pense pas à de la méchanceté envers les animau. Il est en tout cas clair que la technique de presser les parties du cheval motivent plus le cheval a se debattre. Pour les cowboys, il ne faut pas s’inquieter: ils aiment ça. Dans les rodeos que j’ai vus aux USA, les points sont fonction du nombre de fois ou tu arrives a lever tes jambes haut . Il y bien entendu le temps qui joue. Mon premier rodeo etait a St Tite au Quebec 🙂 (vive le Québec et ses habitants si sympas)
Comme quoi le bonheur tient finalement à peu de choses :-)
RépondreSupprimerOui comme dormir quand on tombe de fatigue :-) Et sur le Trail, on ne vit que de choses simples qui nous rendent heureux. Mais c'est pas à toi que je vais apprendre ça ;-)
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