J'ai dormi comme une masse. J'ai été réveillé une fois dans la nuit par un animal qui avait décidé de rentrer dans la tente juste derrière ma tête. Je l'ai chassé en faisant encore plus de bruit que lui avec la toile de tente. Je l'ai entendu détaler sans demander son reste et courir loin de la tente. Je n'ai aucune idée du type d'animal que c'était. Mais pour que je l'entende courir, il ne devait pas être si petit que ça. Un écureuil peut être...
J'ai frappé si violemment qu'un piquet de tente s'est détaché. Je sors pour le remettre et je vois la voie lactée. Il faut vraiment que je me prévois une séance de contemplation du ciel. Mais pas cette nuit, il faut que je récupère. Ça ne va pas être facile à organiser entre la lune et la fatigue de la journée...
Ce matin à 5h, les oiseaux sifflent le réveil. Je suis enclin à les ignorer et à ajouter quelques heures de plus à mon capital de sommeil. Mais ils sont littéralement déchaînés ce matin. Je me lève à contrecœur.
Quand je sors de la tente, Percolator vient m'offrit une tasse de café. Pas besoin de chercher comment il a attrapé son Trail Name. Le pire est que son café est très bon. Ce n'est pas du jus de chaussettes.
Je suis prêt à repartir avant mes 2 compagnons de couchage, ce qui m'étonne. D'habitude, c'est toujours moi que les autres attendent. J'ai trouvé plus lent que moi le matin.
Je me sens fatigué et avec ce qui m'est arrivé hier soir, je décide de faire une petite journée. Je vise 25 km. J'espère trouver une rivière pour me laver et faire la lessive.
Depuis Steamboat Springs, la chaleur est montée en flèche. Je vis en short en permanence et je mets plus mon pantalon ni le soir ni le matin. J'ai aussi trop chaud dans mon duvet.
Ce matin la chaleur est accablante dès 8h du matin. Je transpire comme un malade. Qu'est ce que ça va être aux heures les plus chaudes !!
Une bonne partie du programme de la journée est de remonter le cours de la rivière Elk. C'est une vraie grosse rivière et elle nécessite des ponts pour la traverser et le CDT nous amène sur des routes forestière pour le faire.
Remonter la rivière veut dire grimper dans la montagne. Le sentier est parfois proche de l'eau et parfois s'en éloigne.
En tout cas, on prend de l'altitude et souvent de manière très brutale. Avec la chaleur, c'est une vraie épreuve. Comme j'ai décidé de ne pas me faire mal, je prends une pause à 10h alors que le soleil est brûlant. Malheureusement cette pause ne peut pas durer la journée et je repars me faire torturer par les rayons brûlants du soleil. C'est pire qu'au Nouveau Mexique car il n'y avait pas de telles grimpettes.
Le sentier croise une route et est supposé se poursuivre en face. Mais une affichette indiqué que le prochain pont est détruit et qu'il faut prendre la route. Bien évidemment, je suis les indications. Le soleil plus la FR qui grimpe ne font pas mon affaire. C'est pas vraiment comme cela que je voyais une journée cool.
La FR croise un Trail Head sur lequel est indiqué que son Trail rejoint la fameuse Wyoming 1101. Il s'agit d'un chemin pour Buggies. Il n'est pas indiqué sur mes cartes mais semble aller dans la bonne direction. Effectivement au bout de 2km, je retombe sur le CDT. Le chemin à été conçu pour être pratiqué par des engins à moteur mais pas par des hommes. Cela donne des passages en grimpette totalement irréalistes. C'est comme monter à une échelle. En fait je déteste ce genre de route car elles ne sont faites que pour des véhicules à moteur.
Pendant que je fais ma pause repas de midi, les nuages arrivent. J'avais prévu de faire une mini sieste mais les mouches noires et les moustiques m'en empêchent malgré le répulsif. Je repars en pleine chaleur rapidement voilée par de gros nuages noirs.
Ça tonne et ça gronde à qui mieux mieux. Et ça finit même par tomber. Avec le nombre de fois oú j'y ai échappé, ce n'est que justice. La pluie se transforme en grêle alors que je galère dans une montée pour bûcherons Canadiens.
La grêle refait place à la pluie et s'est seulement lorsque la pente s'allège que la pluie cesse. Mon parapluie de combat à encore fait des merveilles et je ne suis quasiment pas mouillé.
À 17h30 et à 25 km, je décide que la journée s'arrête là. J'ai de l'eau mais je suis dans une zone oú il y en a pas. D'après mes notes, la prochaine rivière est à 10 km, ce qui ne m'arrange pas du tout.
Je me serais bien laver surtout après avoir transpiré comme je l'ai fait aujourd'hui...
Tant pis, au moins je vais me coucher tôt !
J'ai frappé si violemment qu'un piquet de tente s'est détaché. Je sors pour le remettre et je vois la voie lactée. Il faut vraiment que je me prévois une séance de contemplation du ciel. Mais pas cette nuit, il faut que je récupère. Ça ne va pas être facile à organiser entre la lune et la fatigue de la journée...
Ce matin à 5h, les oiseaux sifflent le réveil. Je suis enclin à les ignorer et à ajouter quelques heures de plus à mon capital de sommeil. Mais ils sont littéralement déchaînés ce matin. Je me lève à contrecœur.
Quand je sors de la tente, Percolator vient m'offrit une tasse de café. Pas besoin de chercher comment il a attrapé son Trail Name. Le pire est que son café est très bon. Ce n'est pas du jus de chaussettes.
Je suis prêt à repartir avant mes 2 compagnons de couchage, ce qui m'étonne. D'habitude, c'est toujours moi que les autres attendent. J'ai trouvé plus lent que moi le matin.
Je me sens fatigué et avec ce qui m'est arrivé hier soir, je décide de faire une petite journée. Je vise 25 km. J'espère trouver une rivière pour me laver et faire la lessive.
Depuis Steamboat Springs, la chaleur est montée en flèche. Je vis en short en permanence et je mets plus mon pantalon ni le soir ni le matin. J'ai aussi trop chaud dans mon duvet.
Ce matin la chaleur est accablante dès 8h du matin. Je transpire comme un malade. Qu'est ce que ça va être aux heures les plus chaudes !!
Une bonne partie du programme de la journée est de remonter le cours de la rivière Elk. C'est une vraie grosse rivière et elle nécessite des ponts pour la traverser et le CDT nous amène sur des routes forestière pour le faire.
Remonter la rivière veut dire grimper dans la montagne. Le sentier est parfois proche de l'eau et parfois s'en éloigne.
En tout cas, on prend de l'altitude et souvent de manière très brutale. Avec la chaleur, c'est une vraie épreuve. Comme j'ai décidé de ne pas me faire mal, je prends une pause à 10h alors que le soleil est brûlant. Malheureusement cette pause ne peut pas durer la journée et je repars me faire torturer par les rayons brûlants du soleil. C'est pire qu'au Nouveau Mexique car il n'y avait pas de telles grimpettes.
Le sentier croise une route et est supposé se poursuivre en face. Mais une affichette indiqué que le prochain pont est détruit et qu'il faut prendre la route. Bien évidemment, je suis les indications. Le soleil plus la FR qui grimpe ne font pas mon affaire. C'est pas vraiment comme cela que je voyais une journée cool.
La FR croise un Trail Head sur lequel est indiqué que son Trail rejoint la fameuse Wyoming 1101. Il s'agit d'un chemin pour Buggies. Il n'est pas indiqué sur mes cartes mais semble aller dans la bonne direction. Effectivement au bout de 2km, je retombe sur le CDT. Le chemin à été conçu pour être pratiqué par des engins à moteur mais pas par des hommes. Cela donne des passages en grimpette totalement irréalistes. C'est comme monter à une échelle. En fait je déteste ce genre de route car elles ne sont faites que pour des véhicules à moteur.
Pendant que je fais ma pause repas de midi, les nuages arrivent. J'avais prévu de faire une mini sieste mais les mouches noires et les moustiques m'en empêchent malgré le répulsif. Je repars en pleine chaleur rapidement voilée par de gros nuages noirs.
Ça tonne et ça gronde à qui mieux mieux. Et ça finit même par tomber. Avec le nombre de fois oú j'y ai échappé, ce n'est que justice. La pluie se transforme en grêle alors que je galère dans une montée pour bûcherons Canadiens.
La grêle refait place à la pluie et s'est seulement lorsque la pente s'allège que la pluie cesse. Mon parapluie de combat à encore fait des merveilles et je ne suis quasiment pas mouillé.
À 17h30 et à 25 km, je décide que la journée s'arrête là. J'ai de l'eau mais je suis dans une zone oú il y en a pas. D'après mes notes, la prochaine rivière est à 10 km, ce qui ne m'arrange pas du tout.
Je me serais bien laver surtout après avoir transpiré comme je l'ai fait aujourd'hui...
Tant pis, au moins je vais me coucher tôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire