Lever 5h30. Il fait humide et frais ce matin. Nous sommes montés en altitude et nous avons quitté le désert. Nous sommes dans la forêt et la température est plus basse quand le soleil ne brille pas. Mais nous sommes loin du froid rencontré au Colorado.
Le ciel est bien voilé ce matin. Gallant s'est levé avant nous et il repart alors que nous n'avons pas déjeuner. À la vitesse à laquelle il marche, je ne suis pas sûr de le revoir.
Nous partons alors que de courtes ondées n'arrêtent pas de nous faire mettre puis enlever nos vêtements de pluie. C'est vraiment agaçant.
Nous sommes dans les arbres et le peu de vues que nous avons sont noyées dans les fumées d'un feu assez proche devant nous. Un hiker croisé sur le Trail alors qu'il fait son plein d'eau m'explique que le feu ne sera pas un problème très longtemps car il est maîtrisé à 80%. En attendant, il nous cache le paysage.
Les enfants croisent les premiers arbres tués par les insectes. Le Trail est mal entretenu et nous devons composer avec le bois mort au travers du Trail.
En fin de matinée, je croise un autre hiker qui vient face à moi. Je pense rencontrer mon premier Sobo, South Bounder, autrement dit une personne qui est partie du Canada et qui descend au Mexique. Il n'en est rien. Il me montre la scie qu'il a la main. C'est un section hiker qui vient de finir les Winds où nous sommes. Il a trouvé qu'il y avait trop de bois en travers du sentier et il fait le chemin dans l'autre sens pour nettoyer le Trail des morceaux de bois qui l'encombrement. Quand je dis que les hikers sont des personnes à part !!
En tout cas il a fait de l'excellent travail car à partir de cette rencontre, le Trail est parfaitement praticable ce qui n'était pas le cas.
Nous déjeunons près d'un cours d'eau et je demande aux enfants de m'accorder une heure car je n'arrive plus à écrire mon blog. Je n'ai plus assez de temps.
Les nuages sont enfin partis et il fait chaud dans les montées qui sont raides. Nous croisons une grande rivière et nous décidons de nous y baigner. Contrairement aux cours d'eau du désert, l'eau est glacé et la baignade se transforme en trempette. Mais au moins la poussière des 2 jours de Trail est partie.
Paul est dans une forme éblouissante. Jules l'était aussi ce matin mais son état décroît au fur et à mesure des heures. En fin de journée, il traîne la patte au sens figuré comme son père au sens propre.
Du fait de mon régime hautement calorique, je traîne d'énormes quantités de nourritures qui sur 8 jours représente un poid considérable. Avec ma patte folle, mon genou recommence à gripper. Mon sac est trop lourd et demain nous commençons à grimper la montagne. Déjà qu'aujourd'hui je me traîne, je me demande ce que ça va donner.
Notre rythme, enfin surtout le mien, ne colle pas avec nos provisions. Si nous continuons, il nous faudra 9 jours pour atteindre Dubois et nous n'avons "que" 8 jours d'autonomie. Il va peut être falloir se rationner. En attendant, même si Jules aimerait s'arrêter, il nous faut continuer un peu pour diminuer la distance. Nous nous arrêtons près d'un cours d'eau après 28 km. En montagne, ce n'est pas si mal.
Après la séance d'accrochage de sacs de nourriture dans les arbres, nous allons nous coucher. Demain ça devrait grimper sec..
Le ciel est bien voilé ce matin. Gallant s'est levé avant nous et il repart alors que nous n'avons pas déjeuner. À la vitesse à laquelle il marche, je ne suis pas sûr de le revoir.
Nous partons alors que de courtes ondées n'arrêtent pas de nous faire mettre puis enlever nos vêtements de pluie. C'est vraiment agaçant.
Nous sommes dans les arbres et le peu de vues que nous avons sont noyées dans les fumées d'un feu assez proche devant nous. Un hiker croisé sur le Trail alors qu'il fait son plein d'eau m'explique que le feu ne sera pas un problème très longtemps car il est maîtrisé à 80%. En attendant, il nous cache le paysage.
Les enfants croisent les premiers arbres tués par les insectes. Le Trail est mal entretenu et nous devons composer avec le bois mort au travers du Trail.
Les troncs d'arbres morts servent aussi à traverser les nombreux cours d'eau.
En fin de matinée, je croise un autre hiker qui vient face à moi. Je pense rencontrer mon premier Sobo, South Bounder, autrement dit une personne qui est partie du Canada et qui descend au Mexique. Il n'en est rien. Il me montre la scie qu'il a la main. C'est un section hiker qui vient de finir les Winds où nous sommes. Il a trouvé qu'il y avait trop de bois en travers du sentier et il fait le chemin dans l'autre sens pour nettoyer le Trail des morceaux de bois qui l'encombrement. Quand je dis que les hikers sont des personnes à part !!
En tout cas il a fait de l'excellent travail car à partir de cette rencontre, le Trail est parfaitement praticable ce qui n'était pas le cas.
Nous déjeunons près d'un cours d'eau et je demande aux enfants de m'accorder une heure car je n'arrive plus à écrire mon blog. Je n'ai plus assez de temps.
Les nuages sont enfin partis et il fait chaud dans les montées qui sont raides. Nous croisons une grande rivière et nous décidons de nous y baigner. Contrairement aux cours d'eau du désert, l'eau est glacé et la baignade se transforme en trempette. Mais au moins la poussière des 2 jours de Trail est partie.
Paul est dans une forme éblouissante. Jules l'était aussi ce matin mais son état décroît au fur et à mesure des heures. En fin de journée, il traîne la patte au sens figuré comme son père au sens propre.
Du fait de mon régime hautement calorique, je traîne d'énormes quantités de nourritures qui sur 8 jours représente un poid considérable. Avec ma patte folle, mon genou recommence à gripper. Mon sac est trop lourd et demain nous commençons à grimper la montagne. Déjà qu'aujourd'hui je me traîne, je me demande ce que ça va donner.
Notre rythme, enfin surtout le mien, ne colle pas avec nos provisions. Si nous continuons, il nous faudra 9 jours pour atteindre Dubois et nous n'avons "que" 8 jours d'autonomie. Il va peut être falloir se rationner. En attendant, même si Jules aimerait s'arrêter, il nous faut continuer un peu pour diminuer la distance. Nous nous arrêtons près d'un cours d'eau après 28 km. En montagne, ce n'est pas si mal.
Après la séance d'accrochage de sacs de nourriture dans les arbres, nous allons nous coucher. Demain ça devrait grimper sec..
Quel plaisir d3 revoir ces paysages
RépondreSupprimerCe qui veut dire que tu as déjà fait les Winds ! Un hiker m'a dit aujourd'hui que le Park national de Glacier est aussi joli que les Winds. J'ai hâte de voir ça même si c'est la fin du voyage...
SupprimerJe me suis mal exprimé, désolé. En fait ces paysages me rappllent d’autres paysages que j’ai tant aimés. Je te remercie pour ces photos qui comme la madeleine de Proust me rappellent ces bons moments.
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