Il fait froid ce matin comme le prouve la gelée blanche qui envahit la plaine où nous nous sommes installés. Nous sommes bien de retour dans les montagnes et les vêtements chauds sont de mise. Les gants sont de rigueur pour ne pas se geler les mains. Paul qui a fait son lavage hier soir doit enfiler ses vêtements mouillés qui n'ont pas eu le temps de sécher.
C'est vraiment étonnant de penser qu'en quelques jours de marche nous sommes passés d'un désert aride et brûlant à des montagnes regorgeant d'eau ou le pull est indispensable.
Nous prenons le Trail qui au bout d'une centaine de mètres nous mène devant le gué d'une large rivière où il n'y a pas de passage à sec. Paul n'hésite pas une seconde et traverse l'eau jusqu'au genou. Jules et moi, peu tentés d'avoir les pieds glacés alors que nous ne sommes pas encore réchauffés, tentons de contourner l'obstacle. En vain ! Nous n'avons pas d'autre choix que de mettre les pieds dans l'eau après avoir vainement arpenté la plaine.
Heureusement, juste après la rivière, le Trail monte ce qui permet de se réchauffer. Nous arrivons dans une nouvelle plaine valonnée. Des lacs bordent la partie gauche alors qu'une haute chaîne de montagnes se trouve à notre droite.
Jules et moi même mitraillons le paysage avec nos appareils pendant que Paul tente de battre le record de vitesse sur le Trail. Il doit chercher à doubler son ombre...
Tout au moins nous avons trouvé un rythme. Paul cherche la performance et avance comme l'éclair. Jules est juste derrière et se repose quand Paul s'arrête pour m'attendre. On ne peut pas dire que nous marchons groupés mais tout le monde trouve son compte. Le seul problème que nous n'arrivons pas à résoudre est celui de la distance. Nous couvrons trop peu de km par jour.
Aujourd'hui nous avons pris 2 heures pour la pause déjeuner. Jules a fait la sieste et nous l'avons laissé dormir. J'espèrai que cette pause prolongée nous permette de faire plus de distance que d'habitude mais ça n'a pas été le cas. Nous avons eu de belles côtes et de larges rivières à traverser.
À chaque vallon nous découvrons des lacs plus beaux les uns que les autres. Je confirme que la réputation des Winds n'est pas usurpée. C'est vraiment un paysage de cartes postales.
En final nous n'avons couvert aujourd'hui que 23 km. L'idée était de s'installer près d'un lac pour se baigner mais des nuages sont arrivés. Nous avons même quelques gouttes de pluie qui ont coupé court la discussion de savoir si nous allions jusqu'au prochain lac à 4 km. Les tentes ont été montées à la vitesse de l'éclair pour stocker hommes et matériel. L'ondée à été de courte durée. En final, j'ai été le seul à me laver car le soleil est revenu trop tardivement.
C'est vraiment étonnant de penser qu'en quelques jours de marche nous sommes passés d'un désert aride et brûlant à des montagnes regorgeant d'eau ou le pull est indispensable.
Nous prenons le Trail qui au bout d'une centaine de mètres nous mène devant le gué d'une large rivière où il n'y a pas de passage à sec. Paul n'hésite pas une seconde et traverse l'eau jusqu'au genou. Jules et moi, peu tentés d'avoir les pieds glacés alors que nous ne sommes pas encore réchauffés, tentons de contourner l'obstacle. En vain ! Nous n'avons pas d'autre choix que de mettre les pieds dans l'eau après avoir vainement arpenté la plaine.
Heureusement, juste après la rivière, le Trail monte ce qui permet de se réchauffer. Nous arrivons dans une nouvelle plaine valonnée. Des lacs bordent la partie gauche alors qu'une haute chaîne de montagnes se trouve à notre droite.
Jules et moi même mitraillons le paysage avec nos appareils pendant que Paul tente de battre le record de vitesse sur le Trail. Il doit chercher à doubler son ombre...
Tout au moins nous avons trouvé un rythme. Paul cherche la performance et avance comme l'éclair. Jules est juste derrière et se repose quand Paul s'arrête pour m'attendre. On ne peut pas dire que nous marchons groupés mais tout le monde trouve son compte. Le seul problème que nous n'arrivons pas à résoudre est celui de la distance. Nous couvrons trop peu de km par jour.
Aujourd'hui nous avons pris 2 heures pour la pause déjeuner. Jules a fait la sieste et nous l'avons laissé dormir. J'espèrai que cette pause prolongée nous permette de faire plus de distance que d'habitude mais ça n'a pas été le cas. Nous avons eu de belles côtes et de larges rivières à traverser.
À chaque vallon nous découvrons des lacs plus beaux les uns que les autres. Je confirme que la réputation des Winds n'est pas usurpée. C'est vraiment un paysage de cartes postales.
En final nous n'avons couvert aujourd'hui que 23 km. L'idée était de s'installer près d'un lac pour se baigner mais des nuages sont arrivés. Nous avons même quelques gouttes de pluie qui ont coupé court la discussion de savoir si nous allions jusqu'au prochain lac à 4 km. Les tentes ont été montées à la vitesse de l'éclair pour stocker hommes et matériel. L'ondée à été de courte durée. En final, j'ai été le seul à me laver car le soleil est revenu trop tardivement.