Duré journée que celle-ci !
À 6h Jesse attaque le Trail alors que je suis encore en train de siroter mon café avec tout mon matériel répandu autour de moi. Celui là à la vitesse où il va, je ne suis pas prêt de le revoir.
Une fois mon sac bouclé, je prends à mon tour le chemin. Mais je sens que je suis fatigué. Le 5 derniers km de la veille, tout en montée raide ont puisés dans mes réserves. Mais je n'avais pas le choix avec cette histoire de point d'eau. C'est une constante au Nouveau Mexique.
Le chemin continue de monter raide et je vois que nous sommes face à un col. Il va bien falloir le passer. Mon genou décide de se joindre à la fête et chaque pas devient une douleur. Je décide de l'ignorer, c'est pas lui qui commande. D'abord le col, après on verra. Il y a beaucoup de buissons qui m'écorchent les jambes. Franchement, j'y suis pas. La journée va être longue.
Arrivé au col, les quelques pas en descente me confirment que si c'est bien le genou qui fait la loi. Je mets la genouillère que Bertrand m'a donné la veille de mon départ et après un 1/4 d'heure, le miracle se produit à nouveau, je peux marcher normalement. Ça tombe bien j'ai 32 km à faire.
Après être monté pendant 2 jours, il est temps de descendre. Nous sommes dans une vallée encaissée avec une rivière asséchée (comme toujours). Il n'y a que des pins dont la plupart ont le tronc noirci par un incendie. Beaucoup d'arbres sont tombés par terre et complexifient la progression.
Les feux de forêts sont un vrai problème pour le CDT. Il y a peu de chances que j'y echappe. Si les pompiers américains protègent les habitations, ils laissent brûler les forêts car ils n'ont pas les moyens de lutter. Il n'y a aucune route pour leur permettre de se rendre sur place. Si un incendie se déclare sur le parcours, je pourrais être détourné de plusieurs centaines de km. Mais nous n'en sommes pas là.
Je débouche sur une nouvelle vallée. Tout est beaucoup plus sec. Les arbres font à nouveau place à des buissons et les montagnes qui me font face sont impressionnantes.
Je suis sûr un chemin qui part à gauche alors que le Trail est supposé être à droite. Aucune trace du Trail et la route sur laquelle je suis n'est répertoriée sur aucune des cartes que je possède (j'ai chargé 3 sources différentes sur mon GPS).
Dans ce cas, une seule règle, il faut suivre le GPS. Le chemin va me mener je ne sais où et je serai perdu. J'attaque donc du hors piste en espérant tomber sur un sentier. C'est une vraie jungle. Il y a des arbres immenses qui sont tombés et leurs branches s'entrevetrent, qui mélangées aux buissons, font un barrage impénétrable. J'insiste et mon sac s'accroche de partout. Je vérifie 10 fois mon GPS et je suis pile sur la trace. Ce n'est pas possible cela fait 10 ans que personne n'est passé par ici. J'arrive à un stade où je suis découragé. Combien de temps va durer ce cauchemar avant que je retombe sur quelque chose de praticable. Je ne peux même plus faire demi tour, l'effort est trop important. Pas le choix je persiste et tombe finalement sur l'ancien sentier à peine visible au milieu des arbres morts. Personne ne l'a utilisé depuis des années. Mais il a l'avantage de me faire progresser plus rapidement.
Après une heure de galère, je finis par retrouver le chemin que j'avais quitté et qui a du faire une boucle pour éviter la misère que je viens de traverser. Ni mes cartes ni mes tracés ne sont à jour. J'espère que je ne vais pas avoir des blagues de ce style trop souvent.
Il y a une nouvelle descente qui doit nous mener à la rivière Gila. Elle interminable car elle fait des zizags qui n'en finissent plus. J'ai eu ma dose avec le hors piste, je décide de couper tout droit. J'arrive à la rivière où se prélassent Mr et Mme canard.
Ce matin j'ai déjà vu une rouge gorge gros comme un pigeon et une biche qui est partie en courant en faisant des bons avec ses 4 pattes en même temps. On aurait dit qu'elle était montée sur ressorts. Ils ont pas les mêmes animaux que chez nous ici... Mais les canards sont parfaitement normaux et s'enfuient quand ils me voyent.
Après avoir mangé, je m'attaque à la Gila River. Je suis sur le bord et le GPS m'indique que je dois traverser. Je cherche un moyen... Il y a bien un barrage constitué d'arbres accummulés par la rivière qui pourrait m'aider. Alors que j'essaye de le traverser, le bâton qui est mon point d'appui s'enfonce brusquement jusqu'à la garde. Complètement désiquilibré, je n'ai pas d'autre choix que de basculer dans la rivière. Je ressorts de l'eau pour remonter sur le barrage. Je n'ai plus un poil de sec. Mon sac est imperméable et a résisté à la baignade. Mon téléphone et mon GPS sont waterproofs. Seul mon appareil photo vient de rendre l'âme. Dommage pour les photos.
Pour traverser, je n'ai plus d'angoisse. J'y vais carrément dans l'eau sans me poser de questions. En fait c'est la première traversée d'une longue série. Il faut marcher sur les alluvions amenés par la rivière et changer de côté à chaque fois que la riviére fait un virage. Et elle en fait par dizaines des virages. L'avancée est épuisante. Il faut descendre dans l'eau trouver un gué et un accès pour remonter. Le courant est plus ou moins fort et la profondeur très variable. Marcher sur les alluvions s'avère aussi très compliqué à cause des cailloux et de la végétation.
Pas de trace, pas de cairns. Je suis sur une route alternative du CDT donc non aménagé. Je comprends mieux pourquoi ce chemin n'est pas fait pour le débutants. Personnellement, je le trouve très engageant. Je vois une énorme tortue d'eau qui dévale la pente à toute vitesse pour se jeter quand elle me vois arriver. Il y a aussi énormément d'oiseaux dont je ne connais pas le nom.
En fait la vie animale est très riche et je ne vais pas tarder à m'en apercevoir.
Vers 16h, bien entamé physiquement par la journée, je décide de faire une pause bien méritée. Je trouve un arbre au milieu de l'herbe et je m'y appuis avec délice tout en mangeant des fruits desséchés. Le bonheur du marcheur ! Tout d'un coup sur ma droite, j'entends un bruit comme un gros lézard qui circule sur l'herbe desséché. J'ai juste le temps de tourner la tête pour voir à 50 cm un serpent à sonnettes qui se dirige droit sur moi. Je me lève d'un bond alors qu'il va vers mes affaires.
Je saisis un morceau de bois et le jette devant lui pour le faire fuir. Je ne veux pas qu'il se mette dans mon sac à dos qui est sur le sol. Au lieu de fuir, le serpent stoppe sa progression et se recroqueville sur lui même. Il a sorti sa langue et ne bouge plus. Je lance un 2eme bâton car il faut qu'il parte. Je ne peux pas récupérer mes affaires, il est à 10 cm de celles-ci et je n'ai pas l'intention de me faire mordre. Le 2 ème bâton ne lui fait ni chaud ni froid.
Je décide alors de le toucher directement avec un 3 ème bâton. Je touche la cible mais le résultat est le même. Le serpent ne bouge plus. Il attend en position défensive. Cette situation peut perdurer longtemps et je n'ai pas l'intention de regarder ce serpent jusqu'à la nuit tombée. Je m'approche et je commence par récupérer mes bâtons. Avec ceux ci, je suis capable de récupérer mon matériel sans trop m'approcher de l'animal. Je récupère pièce à pièce sans que le serpent ne m'attaque. Je remballe très vite et j'abandonne la place à mon nouvel ami. Rétrospectivement, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance. Si j'avais eu mon MP3 dans les oreilles, je ne l'aurai pas entendu arriver. J'ai des frissons à y repenser. D'un autre côté, le serpent n'a pas été agressif. C'est plutôt moi qui l'a été. Des 2 rencontres, je trouve que ces animaux souffrent d'une mauvaise réputation et que si on leur fout la paix, ça doit bien se passer. On se rassure comme on peut.
À 18h, je me dis que la journée a été bien remplie et que j'ai gagné le droit de m'arrêter. Je n'ai fait que 30 km mais je veux me laver et faire la lessive. Comme le vent souffle comme un forconné, il me faut une heure pour monter la tente sur le sable. Je finis par y arriver en utilisant la même technique que celle utilisée pour la neige. J'ai une pensée pour Edith ma guide de Pulka qui me l'a apprise. Cette journée ne s'arrêtera jamais...
À 6h Jesse attaque le Trail alors que je suis encore en train de siroter mon café avec tout mon matériel répandu autour de moi. Celui là à la vitesse où il va, je ne suis pas prêt de le revoir.
Une fois mon sac bouclé, je prends à mon tour le chemin. Mais je sens que je suis fatigué. Le 5 derniers km de la veille, tout en montée raide ont puisés dans mes réserves. Mais je n'avais pas le choix avec cette histoire de point d'eau. C'est une constante au Nouveau Mexique.
Le chemin continue de monter raide et je vois que nous sommes face à un col. Il va bien falloir le passer. Mon genou décide de se joindre à la fête et chaque pas devient une douleur. Je décide de l'ignorer, c'est pas lui qui commande. D'abord le col, après on verra. Il y a beaucoup de buissons qui m'écorchent les jambes. Franchement, j'y suis pas. La journée va être longue.
Arrivé au col, les quelques pas en descente me confirment que si c'est bien le genou qui fait la loi. Je mets la genouillère que Bertrand m'a donné la veille de mon départ et après un 1/4 d'heure, le miracle se produit à nouveau, je peux marcher normalement. Ça tombe bien j'ai 32 km à faire.
Après être monté pendant 2 jours, il est temps de descendre. Nous sommes dans une vallée encaissée avec une rivière asséchée (comme toujours). Il n'y a que des pins dont la plupart ont le tronc noirci par un incendie. Beaucoup d'arbres sont tombés par terre et complexifient la progression.
Les feux de forêts sont un vrai problème pour le CDT. Il y a peu de chances que j'y echappe. Si les pompiers américains protègent les habitations, ils laissent brûler les forêts car ils n'ont pas les moyens de lutter. Il n'y a aucune route pour leur permettre de se rendre sur place. Si un incendie se déclare sur le parcours, je pourrais être détourné de plusieurs centaines de km. Mais nous n'en sommes pas là.
Je débouche sur une nouvelle vallée. Tout est beaucoup plus sec. Les arbres font à nouveau place à des buissons et les montagnes qui me font face sont impressionnantes.
Je suis sûr un chemin qui part à gauche alors que le Trail est supposé être à droite. Aucune trace du Trail et la route sur laquelle je suis n'est répertoriée sur aucune des cartes que je possède (j'ai chargé 3 sources différentes sur mon GPS).
Dans ce cas, une seule règle, il faut suivre le GPS. Le chemin va me mener je ne sais où et je serai perdu. J'attaque donc du hors piste en espérant tomber sur un sentier. C'est une vraie jungle. Il y a des arbres immenses qui sont tombés et leurs branches s'entrevetrent, qui mélangées aux buissons, font un barrage impénétrable. J'insiste et mon sac s'accroche de partout. Je vérifie 10 fois mon GPS et je suis pile sur la trace. Ce n'est pas possible cela fait 10 ans que personne n'est passé par ici. J'arrive à un stade où je suis découragé. Combien de temps va durer ce cauchemar avant que je retombe sur quelque chose de praticable. Je ne peux même plus faire demi tour, l'effort est trop important. Pas le choix je persiste et tombe finalement sur l'ancien sentier à peine visible au milieu des arbres morts. Personne ne l'a utilisé depuis des années. Mais il a l'avantage de me faire progresser plus rapidement.
Après une heure de galère, je finis par retrouver le chemin que j'avais quitté et qui a du faire une boucle pour éviter la misère que je viens de traverser. Ni mes cartes ni mes tracés ne sont à jour. J'espère que je ne vais pas avoir des blagues de ce style trop souvent.
Il y a une nouvelle descente qui doit nous mener à la rivière Gila. Elle interminable car elle fait des zizags qui n'en finissent plus. J'ai eu ma dose avec le hors piste, je décide de couper tout droit. J'arrive à la rivière où se prélassent Mr et Mme canard.
Ce matin j'ai déjà vu une rouge gorge gros comme un pigeon et une biche qui est partie en courant en faisant des bons avec ses 4 pattes en même temps. On aurait dit qu'elle était montée sur ressorts. Ils ont pas les mêmes animaux que chez nous ici... Mais les canards sont parfaitement normaux et s'enfuient quand ils me voyent.
Après avoir mangé, je m'attaque à la Gila River. Je suis sur le bord et le GPS m'indique que je dois traverser. Je cherche un moyen... Il y a bien un barrage constitué d'arbres accummulés par la rivière qui pourrait m'aider. Alors que j'essaye de le traverser, le bâton qui est mon point d'appui s'enfonce brusquement jusqu'à la garde. Complètement désiquilibré, je n'ai pas d'autre choix que de basculer dans la rivière. Je ressorts de l'eau pour remonter sur le barrage. Je n'ai plus un poil de sec. Mon sac est imperméable et a résisté à la baignade. Mon téléphone et mon GPS sont waterproofs. Seul mon appareil photo vient de rendre l'âme. Dommage pour les photos.
Pour traverser, je n'ai plus d'angoisse. J'y vais carrément dans l'eau sans me poser de questions. En fait c'est la première traversée d'une longue série. Il faut marcher sur les alluvions amenés par la rivière et changer de côté à chaque fois que la riviére fait un virage. Et elle en fait par dizaines des virages. L'avancée est épuisante. Il faut descendre dans l'eau trouver un gué et un accès pour remonter. Le courant est plus ou moins fort et la profondeur très variable. Marcher sur les alluvions s'avère aussi très compliqué à cause des cailloux et de la végétation.
Pas de trace, pas de cairns. Je suis sur une route alternative du CDT donc non aménagé. Je comprends mieux pourquoi ce chemin n'est pas fait pour le débutants. Personnellement, je le trouve très engageant. Je vois une énorme tortue d'eau qui dévale la pente à toute vitesse pour se jeter quand elle me vois arriver. Il y a aussi énormément d'oiseaux dont je ne connais pas le nom.
En fait la vie animale est très riche et je ne vais pas tarder à m'en apercevoir.
Vers 16h, bien entamé physiquement par la journée, je décide de faire une pause bien méritée. Je trouve un arbre au milieu de l'herbe et je m'y appuis avec délice tout en mangeant des fruits desséchés. Le bonheur du marcheur ! Tout d'un coup sur ma droite, j'entends un bruit comme un gros lézard qui circule sur l'herbe desséché. J'ai juste le temps de tourner la tête pour voir à 50 cm un serpent à sonnettes qui se dirige droit sur moi. Je me lève d'un bond alors qu'il va vers mes affaires.
Le pas jaune est celui où j'étais assis. On peut dire que l'ami était très proche quand j'ai réagi...
Ma visée n'était pas si mauvaise. On voit mieux la taille de la bête sur cette photo.
À 18h, je me dis que la journée a été bien remplie et que j'ai gagné le droit de m'arrêter. Je n'ai fait que 30 km mais je veux me laver et faire la lessive. Comme le vent souffle comme un forconné, il me faut une heure pour monter la tente sur le sable. Je finis par y arriver en utilisant la même technique que celle utilisée pour la neige. J'ai une pensée pour Edith ma guide de Pulka qui me l'a apprise. Cette journée ne s'arrêtera jamais...
Tu vas finir en charmeur de serpents !
RépondreSupprimerBon si j'en crois la fréquence de tes posts tu as plus de problème d'eau que d'Internet...
Si tu continues comme ça, TF1 t'envoie une équipe de tournage et arrête Kho-Lanta ;-)
Effectivement, l'accès à Internet est encore plus rare que les points d'eau. Heureusement parce que j'aurai du mal à survivre si c'était le cas !
SupprimerFais confiance à tes amis et la prochaine fois n'attends pas de ne plus pouvoir avancer avant de mettre la genouillère !
RépondreSupprimerOn pourrait essayer aussi du coté de M6, ils sont friands de ce genre d'aventure :)
Oui tu as raison, des fois je bloque sur des trucs débiles. Pas sûr de trop changer à mon âge... Malheureusement ! Mais physiquement tout va bien. Pour l'instant, je tiens la distance. Ça devrait même aller de mieux en mieux !
Supprimercourage Laurent, le paysage semble magnifique mais visiblement il se mérite. Nous t'envoyons plein de pensées positives et anti-serpent!!
RépondreSupprimergrosses bises
shiva et ganesh
Merci beaucoup. Effectivement, il faut s'engager physiquement. Maintenant c'est moi qui m'impose ce rythme pour finir mi septembre. Mais d'autres le font beaucoup plus lentement et souffrent moins. Quoiqu'il en soit, vos pensées positives l'aident. Surtout n'arrêtez pas !
SupprimerLa moitié du nouveau Mexique a été fait, il reste encore quelques pas... les paysages sont magnifiques, on rêve à travers ces photos. On se languit des prochains jours pour voir le colorado. Bises Laure et Sylvia
RépondreSupprimerMerci Laure et Sylvia. Mais je n'ai pas encore fini le Nouveau Mexique. Le Colorado sera pour fin mai, début juin ! Il va falloir que vous vous armiez de patience. Mais c'est une de vos qualités puisque vous me supportez ;-)
SupprimerCoucou Lolo. purée pas drôle le coup du serpent. tu as eu chaud aux F...quand même! Cool ton blog, je voyage un peu avec toi. bon courage Indiana Jones ! des bises. Laurence of la Motte
RépondreSupprimerCe voyage aura eu l'avantage de me réconcilier avec les serpents. En fait, j'avais une peur panique parce que je les connaissais pas. Maintenant que je les fréquente tous les jours ;-) je n'ai plus peur d'eux. Quant à être Indiana Jones, j'en suis bien loin. Il s'agit juste de randonner. Il me semble que tu connais bien le sujet d'ailleurs ! C'est juste un peu plus long que Compostelle :-) Je t'embrasse fort
SupprimerQuelle aventure ! Bien trop flippée pour imaginer partir pour ce genre d’aventure je trouve cela palpitant de profiter de tes pérégrinations par procuration et surtout beaucoup plus safe. Nous voila en haleine, suspendu au prochain post qui devrait couvrir plusieurs jours dès que tu auras trouvé une connexion. Profites bien, Take care
RépondreSupprimerTu sais ce n'est pas si difficile que ça. Il suffit juste de mettre un pied devant l'autre et d'ouvrir les yeux. Il y a bien sûr des moments plus difficiles que d'autres mais ça reste du bonheur à l'état pur. Quand aux connexions Internet, elles sont très rares ! Je suis actuellement devant le café oú j'ai déjeuné aujourd'hui. Il est fermé mais le wifi fonctionne toujours. Je repars dans la brousse demain et Dieu sait quand j'aurai ma prochaine connexion !
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