J'ai bien dormi et le froid extérieur ne m'a pas gêné. Le vent n'a pas cessé de souffler toute la nuit et il ne semble pas décidé à se calmer. Bien au contraire.
Mes seuls visiteurs de la nuit ont été des vaches qui après s'être désaltérées à l'abreuvoir, installé spécialement pour elles, sont venues dormir à l'abri du vent. Tout ce qu'on peut dire c'est que ce charmant animal n'est pas des plus discrets et se comporte avec les branches comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
En sortant de la forêt, je m'aperçois de la puissance du vent et je ne suis pas prêt d'enlever mes couches thermiques.
Près de l'abreuvoir, il y a 2 hikers en train de se ravitailler en eau. Pour ma part, je n'ai pas besoin de le faire. Sans que je comprenne trop comment, j'ai réussi à conserver 2 litres d'eau. Je pense qu'avec le froid, ma consommation a drastiquement chuté. Je fais un signe de salut de loin à mes camarades de jeu sans identifier de qui il s'agit. Je ne sais même pas s'ils sont Nobo ou Sobo.
Pour commencer la journée et se réchauffer un peu, il faut grimper au sommet de la "Black Mountain" à 2529 m soit plus de 500 m de dénivelé. Voilà qui met en jambes. D'ailleurs les 2 hikers de l'abreuvoir me rejoignent. En fait, je les connais. Bugs et son camarade de jeu me doublent comme s'ils marchaient sur du plat. Impressionnant la puissance de ces gars. Ils font le forcing pour retrouver les australiens qui sont juste devant. Bonne chasse !
Le sommet permet de voir loin dans les environs. Le vent commence à chasser la fumée et la vue se dégage petit à petit.
Il amène aussi tout un front de nuages noirs. Mis à part quelques gouttes sans importance, les nuages couvrent le soleil et la température dégringole. Nous voici revenus en hiver en quelques minutes. Je me couvre en conséquence car le vent ne mollit pas. Tant mieux d'ailleurs car une heure après, il a chassé les nuages. Et nous voici revenus en été. A ce rythme, mon corps va avoir du mal à s'adapter à ces brusques changements de saison et je suis bon pour tomber malade...
Le sentier suit la crête et passe montagne après montagne. Les parties les plus exposées sont les prairies où le vent donne toute la mesure de sa puissance.
Après déjeuner, je reprends le Trail et tombe sur les Australiens amputés de Chippy qui fait cavalière seule depuis 2 jours. Ils me donnent le bonjour de Jack, mon taxi pour Helena qui les a embarqués juste après m'avoir laissé à l'hôtel. Le monde est vraiment petit. Ils n'ont pas vu Bugs et son acolyte. Étonnant, je ne comprends pas comment ils se sont loupés.
Une des australiennes - dont j'ai oublié le Trail Name - me demande si je suis excité d'arriver au bout du CDT. Nous sommes tous dans le même état d'esprit. Nous considérons tous que le voyage est terminé alors qu'il n'en est rien. C'est vraiment étrange que nous suivions tous le même système de pensée. Nous allons ressasser la fin du voyage pendant un mois. Moi même j'y pense tous les jours. Je ne peux pas m'en empêcher.
A 15h je vais faire le plein d'eau en descendant 1 km en dessous du Trail alors que les Australiens vont tenter leur chance au suivant. Cette section a un vrai problème de points d'eau. Je vais encore devoir me coltiner l'eau pour le "dry camping" de ce soir. Avec les montées de compétition qui se succèdent c'est un vrai bonheur.
Le vent m'accompagne en cette fin de journée. Je cherche un endroit plat à l'abri. Pas évident et je dois m'exposer un peu au vent pour une zone plate. Je suis sous le lookout "Granite Butte". J'irai le visiter demain si je ne suis pas congelé par le froid cette nuit.
Mes seuls visiteurs de la nuit ont été des vaches qui après s'être désaltérées à l'abreuvoir, installé spécialement pour elles, sont venues dormir à l'abri du vent. Tout ce qu'on peut dire c'est que ce charmant animal n'est pas des plus discrets et se comporte avec les branches comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
En sortant de la forêt, je m'aperçois de la puissance du vent et je ne suis pas prêt d'enlever mes couches thermiques.
Près de l'abreuvoir, il y a 2 hikers en train de se ravitailler en eau. Pour ma part, je n'ai pas besoin de le faire. Sans que je comprenne trop comment, j'ai réussi à conserver 2 litres d'eau. Je pense qu'avec le froid, ma consommation a drastiquement chuté. Je fais un signe de salut de loin à mes camarades de jeu sans identifier de qui il s'agit. Je ne sais même pas s'ils sont Nobo ou Sobo.
Pour commencer la journée et se réchauffer un peu, il faut grimper au sommet de la "Black Mountain" à 2529 m soit plus de 500 m de dénivelé. Voilà qui met en jambes. D'ailleurs les 2 hikers de l'abreuvoir me rejoignent. En fait, je les connais. Bugs et son camarade de jeu me doublent comme s'ils marchaient sur du plat. Impressionnant la puissance de ces gars. Ils font le forcing pour retrouver les australiens qui sont juste devant. Bonne chasse !
Le sommet permet de voir loin dans les environs. Le vent commence à chasser la fumée et la vue se dégage petit à petit.
Il amène aussi tout un front de nuages noirs. Mis à part quelques gouttes sans importance, les nuages couvrent le soleil et la température dégringole. Nous voici revenus en hiver en quelques minutes. Je me couvre en conséquence car le vent ne mollit pas. Tant mieux d'ailleurs car une heure après, il a chassé les nuages. Et nous voici revenus en été. A ce rythme, mon corps va avoir du mal à s'adapter à ces brusques changements de saison et je suis bon pour tomber malade...
Le sentier suit la crête et passe montagne après montagne. Les parties les plus exposées sont les prairies où le vent donne toute la mesure de sa puissance.
Après déjeuner, je reprends le Trail et tombe sur les Australiens amputés de Chippy qui fait cavalière seule depuis 2 jours. Ils me donnent le bonjour de Jack, mon taxi pour Helena qui les a embarqués juste après m'avoir laissé à l'hôtel. Le monde est vraiment petit. Ils n'ont pas vu Bugs et son acolyte. Étonnant, je ne comprends pas comment ils se sont loupés.
Une des australiennes - dont j'ai oublié le Trail Name - me demande si je suis excité d'arriver au bout du CDT. Nous sommes tous dans le même état d'esprit. Nous considérons tous que le voyage est terminé alors qu'il n'en est rien. C'est vraiment étrange que nous suivions tous le même système de pensée. Nous allons ressasser la fin du voyage pendant un mois. Moi même j'y pense tous les jours. Je ne peux pas m'en empêcher.
A 15h je vais faire le plein d'eau en descendant 1 km en dessous du Trail alors que les Australiens vont tenter leur chance au suivant. Cette section a un vrai problème de points d'eau. Je vais encore devoir me coltiner l'eau pour le "dry camping" de ce soir. Avec les montées de compétition qui se succèdent c'est un vrai bonheur.
Le vent m'accompagne en cette fin de journée. Je cherche un endroit plat à l'abri. Pas évident et je dois m'exposer un peu au vent pour une zone plate. Je suis sous le lookout "Granite Butte". J'irai le visiter demain si je ne suis pas congelé par le froid cette nuit.