Vue de ma tente ce matin
Ce matin je me prépare pour aller à Auron pour retrouver Anne qui va m'accompagner pour la fin du voyage.
J'ai réduit la journée officielle au moins d'une heure puisque j'ai passé le premier col hier. Mais il y a encore 6h de marche 1000 m de montée et 1500 de descente. Il ne faut pas que je me crois arrivé.
La descente vers St Dalmas le Selvage est longue. J'essaie de voir si j'aurais pu trouver mieux pour bivouaquer et je suis conforté d'avoir fait le bon choix.
Le village étant sur le GR, on y retrouve les marchands du temple avec gîte, restaurant, café, épicerie pour profiter de la mane des randonneurs. Ces établissements sonnent faux dans une village de quelques maisons.
Une fois le village traversé, il faut monter vers le col d'Anelle à 1739 m. La montée se fait par un chemin forestier avec de petits raccourci raides pour couper les virages.
Je n'ai pas croisé un seul randonneur depuis que je suis parti. Le fait d'avoir commencé après le 1er col a laissé le gros des troupes à l'arrière. Je suis bien lorsque je suis seul sur le chemin. Il y a 2 moments que je préfère dans la journée : le matin quand les muscles sont reposés et l'air frais, et le soir quand tout le monde est au refuge et que la chaleur tombe.
Après le col, il faut descendre vers St Étienne de Tinée. Cette descente nous amène au plus profond de la Vallée de la Tinée.
St Etienne est plus petit que dans mon souvenir. Du moins, l'activité est centralisée autour de la place de l'Eglise. Je m'assoie à un bar pour boire mon coca quotidien. Visiblement la serveuse ne s'occupe que des habitués et m'ignore ostensiblement. Je pars m'acheter un soda à l'épicerie que je bois sur un banc devant l'Église.
Il se met à tomber quelques gouttes et je me dis que ça serait une bonne idée d'en profiter pour manger à l'abri dans un restaurant. Celui que je choisi est bourré de motards italiens. Au moins c'est animé.
L'orage s'éloigne sans avoir fait beaucoup de mal et le soleil repart de mille flammes. C'est un peu moins le cas pour moi qui doit monter sur Auron. La pente est sacrément raide et la chaleur épouvantable. Voila de quoi digérer mes pâtes à la niçoise...
J'arrive tant bien que mal à Auron vers 16h. Je sais par un SMS que Anne est déjà arrivé à l'hôtel. Auron est une station de ski huppée ou les riches niçois en Porsche viennent chercher un peu de fraîcheur durant le weekend.
Après une bonne douche - bien nécessaire - Anne et moi allons faire les courses. Je dois doubler les quantités maintenant...
Ça va un peu alourdir mon sac mais l'amour donne des ailes - enfin j'espère.
Bienvenue et salutations à Anne, quel est son nom de Trail ;-)
RépondreSupprimerJustement elle n'en a pas. As tu des suggestions ?
Supprimer