L'intérieur de ma tente est recouvert de glace. Je suis bien au chaud dans mon duvet mais dès que je vais en sortir, je vais devoir lutter contre le froid. Cette perspective ne m'emballe pas outre mesure...
J'enchaîne les tâches du matin aussi vite que je peux en alternant gants et mains nus. Je suis littéralement congelé par le vent. Heureusement que je suis proche du sommet qui me fait rapidement profiter du soleil qui se lève. La vue quoique brumeuse est superbe. Le Trail continue sa route sur la crête et l'horizon est parfaitement dégagée. Ceci permet au vent de se donner à pleine puissance sans retenue. Je ne prévois pas d'enlever mes couches thermiques avant un bon moment.
Alors que je descends d'un col, je tombe sur 2 tentes installées côte à côte. Il s'agit de Casper et de Seven o'clock qui prennent leur temps. Je sais qu'une fois lancés, ils ne pourront pas s'empêcher de se donner à fond. C'est dans leur nature profonde.
Les paysages sont superbes.
Mon seul regret est que la forêt est décimée par les insectes et que sur d'importantes zones le feu est passé derrière. Dans la vallée, de nouveaux sapins sont en train de coloniser l'espace et remontent les flancs des montagnes. Mais il faudra des décennies avant de retrouver une forêt équivalente à celle qui a disparu.
Le seul avantage, bien triste, est que j'ai continuellement une vue dégagée.
Le seul point d'eau de la journée est un lac. Quand j'arrive à l'endroit, il est complètement à sec. Je commence à m'inquiéter... Je continue et une main charitable a écrit "water 0.2 miles" (eau 300 m) au feutre avec une flèche sur un panneau du trail. Je suis dubitatif en suivant cette indication car je longe un large cours d'eau complètement à sec. Au bout de 300 m, il y a bien un peu d'eau qui coule dans le lit de cette même rivière. Pour une raison inexplicable, l'eau disparaît subitement dans le sol asséchant d'un seul coup la rivière et le lac. Je fais le plein du précieux liquide. Cet endroit est encaissé et le soleil disparaît derrière la falaise. En quelques minutes un froid humide s'installe. J'ai tout de suite très froid. Je quitte rapidement cet endroit en espérant retrouver un peu de chaleur ailleurs. Le dénivelé m'aide puisqu'il faut grimper. Une fois en haut, je vois le chemin qui part sur une crête complètement dégagée car tous les arbres sont morts et couchés sur le sol. Il est donc temps de trouver un endroit pour la nuit.
Je m'installe sur un piton dont les sapins ont été oubliés par les insectes. Il y a peu d'arbres pour me protéger mais je devrai m'en contenter. Le plus compliqué est de trouver une zone plate car tout est en pente. Je m'installe tant bien que mal avant que le soleil ne se couche. Demain le réveil sera difficile...
J'enchaîne les tâches du matin aussi vite que je peux en alternant gants et mains nus. Je suis littéralement congelé par le vent. Heureusement que je suis proche du sommet qui me fait rapidement profiter du soleil qui se lève. La vue quoique brumeuse est superbe. Le Trail continue sa route sur la crête et l'horizon est parfaitement dégagée. Ceci permet au vent de se donner à pleine puissance sans retenue. Je ne prévois pas d'enlever mes couches thermiques avant un bon moment.
Alors que je descends d'un col, je tombe sur 2 tentes installées côte à côte. Il s'agit de Casper et de Seven o'clock qui prennent leur temps. Je sais qu'une fois lancés, ils ne pourront pas s'empêcher de se donner à fond. C'est dans leur nature profonde.
Les paysages sont superbes.
Mon seul regret est que la forêt est décimée par les insectes et que sur d'importantes zones le feu est passé derrière. Dans la vallée, de nouveaux sapins sont en train de coloniser l'espace et remontent les flancs des montagnes. Mais il faudra des décennies avant de retrouver une forêt équivalente à celle qui a disparu.
Le seul avantage, bien triste, est que j'ai continuellement une vue dégagée.
Le seul point d'eau de la journée est un lac. Quand j'arrive à l'endroit, il est complètement à sec. Je commence à m'inquiéter... Je continue et une main charitable a écrit "water 0.2 miles" (eau 300 m) au feutre avec une flèche sur un panneau du trail. Je suis dubitatif en suivant cette indication car je longe un large cours d'eau complètement à sec. Au bout de 300 m, il y a bien un peu d'eau qui coule dans le lit de cette même rivière. Pour une raison inexplicable, l'eau disparaît subitement dans le sol asséchant d'un seul coup la rivière et le lac. Je fais le plein du précieux liquide. Cet endroit est encaissé et le soleil disparaît derrière la falaise. En quelques minutes un froid humide s'installe. J'ai tout de suite très froid. Je quitte rapidement cet endroit en espérant retrouver un peu de chaleur ailleurs. Le dénivelé m'aide puisqu'il faut grimper. Une fois en haut, je vois le chemin qui part sur une crête complètement dégagée car tous les arbres sont morts et couchés sur le sol. Il est donc temps de trouver un endroit pour la nuit.
Je m'installe sur un piton dont les sapins ont été oubliés par les insectes. Il y a peu d'arbres pour me protéger mais je devrai m'en contenter. Le plus compliqué est de trouver une zone plate car tout est en pente. Je m'installe tant bien que mal avant que le soleil ne se couche. Demain le réveil sera difficile...
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