Entre l'humidité et le vent la nuit a été glaciale. Impossible de lutter contre le froid mordant qui réveille plusieurs fois dans la nuit et qui empêche de se rendormir facilement.
Ce matin, le ciel est clair et le mauvais temps est passé. Par contre, les chaussettes et les chaussures sont gelées. Le pire se situe au niveau des chaussures qui étaient gorgées d'eau et qui sont un bloc de glace ne permettant pas au pied de rentrer. Mathieu les attaque au réchaud afin de faire fondre un minimum pour que les pieds puissent s'y glisser. La technique fonctionne et je me retrouve avec 2 sabots de glace. J'ai les pieds gelées et la seule solution est de marcher.
Je m'empresse de plier ma tente qui elle aussi est un bloc de glace et nous montons au col qui est au dessus de notre campement. Le sol gorgé d'eau lui aussi est gelé et craque sous nos pieds. La sensation glace écrasée par la glace est surprenante.
Au col, nous attaquons notre première montée. Elle est violente et j'ai le souffle court. Mathieu m'a donné des médocs contre le mal des montagnes et cela n'a rien changé. J'ai une barre en haut des poumons et j'ai du mal à respirer. Je suis vraiment désolé pour Mathieu car mes performances sont lamentables.
Nous enchaînons toujours des montées et descentes qui sont raides et nous envoient de col en col. Nous passons de 3500 à 3900 à chaque montée ce qui m'éprouve physiquement dans l'état oú je suis. Nous avons un peu de névés à traverser mais les pentes sont douces et bien moins dangereuses que celles d'hier.
L'après midi commence par une grosse montée. Quand nous faisons le point nous avons monté et descendu quasiment 1000 m. C'est épuisant surtout quand on a des problèmes respiratoires...
Mais nous sommes sur un plateau qui descend. Encore des broussailles qui me lardent de marques du fait des branches.
Nous arrivons à une rivière et le Trail la suit à flan de montagne. La pente est douce ce qui permet de faire un peu de km.
À 18h nous arrivons sur une plaine ou s'étale devant nous les San Juan. Nous décidons de planter notre tente devant la beauté du lieu.
Nous sommes à 3200 m et le soleil nous chauffe agréablement. Des Élans ou des daims passent au milieu de la plaine.
La soirée est douce et la nuit devrait l'être tout autant. Cela fait énormément de bien de ne pas avoir froid...
Ce matin, le ciel est clair et le mauvais temps est passé. Par contre, les chaussettes et les chaussures sont gelées. Le pire se situe au niveau des chaussures qui étaient gorgées d'eau et qui sont un bloc de glace ne permettant pas au pied de rentrer. Mathieu les attaque au réchaud afin de faire fondre un minimum pour que les pieds puissent s'y glisser. La technique fonctionne et je me retrouve avec 2 sabots de glace. J'ai les pieds gelées et la seule solution est de marcher.
Je m'empresse de plier ma tente qui elle aussi est un bloc de glace et nous montons au col qui est au dessus de notre campement. Le sol gorgé d'eau lui aussi est gelé et craque sous nos pieds. La sensation glace écrasée par la glace est surprenante.
Au col, nous attaquons notre première montée. Elle est violente et j'ai le souffle court. Mathieu m'a donné des médocs contre le mal des montagnes et cela n'a rien changé. J'ai une barre en haut des poumons et j'ai du mal à respirer. Je suis vraiment désolé pour Mathieu car mes performances sont lamentables.
Nous enchaînons toujours des montées et descentes qui sont raides et nous envoient de col en col. Nous passons de 3500 à 3900 à chaque montée ce qui m'éprouve physiquement dans l'état oú je suis. Nous avons un peu de névés à traverser mais les pentes sont douces et bien moins dangereuses que celles d'hier.
L'après midi commence par une grosse montée. Quand nous faisons le point nous avons monté et descendu quasiment 1000 m. C'est épuisant surtout quand on a des problèmes respiratoires...
Mais nous sommes sur un plateau qui descend. Encore des broussailles qui me lardent de marques du fait des branches.
Nous arrivons à une rivière et le Trail la suit à flan de montagne. La pente est douce ce qui permet de faire un peu de km.
À 18h nous arrivons sur une plaine ou s'étale devant nous les San Juan. Nous décidons de planter notre tente devant la beauté du lieu.
Nous sommes à 3200 m et le soleil nous chauffe agréablement. Des Élans ou des daims passent au milieu de la plaine.
La soirée est douce et la nuit devrait l'être tout autant. Cela fait énormément de bien de ne pas avoir froid...
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