Il a bien plu durant la nuit. L'humidité et la nuit est venue s'ajouter à celles des affaires mouillées. La tente est trempée à l'intérieur et l'extérieur du duvet est bien humide.
Néanmoins ce matin le ciel est bleu. Visiblement nous n'aurons pas à subir une autre journée de pluie. Afin de conserver des affaires sèches pour la nuit, il n'y a pas d'autre choix que de remettre les affaires mouillées de la veille. Les plus terribles concernent les extrémités : chaussettes et gants. Le soleil a du mal à perser à travers les arbres et l'humidité règne en maître. Nous avançons frigorifiés en profitant de la moindre clairière pour capter la chaleur des rayons du soleil levant.
Arrivés au fond de la vallée, un chemin part à droite et monte. Sans réfléchir et concentrés à se réchauffer, nous attaquons la côte. Au bout d'un moment, j'ai les doigts tellement engourdis par le froid que je n'y tiens plus. J'enlève les gants trempés que j'accroche sur mon sac à dos et change pour des gants secs. J'en profite alors pour vérifier sur le GPS. Nous sommes complètement hors CDT. Je hurle pour prévenir les autres mais ils ne m'ont pas attendu lors de mon opération de changement de gants. Je cours et les appelle... Je reproduis cet exercice plusieurs fois jusqu'à ce que Claire m'entende.
Nous faisons un conciliabule à partir des informations que je possède et décidons de rester sur cette route car nous avons trop avancé. Nous rejoindrons le CDT aujourd'hui ou demain. Nous sommes sur un ancien tracé du CDT et je possède toutes les informations de cette alternative.
Nous sommes sur un chemin de 4x4 très technique à cause du nombre de rochers dont il est hérissé.
Nous ne verrons aucun véhicule mis à part 4 buggies au moment oú nous arrivons à Mirror Lake.
Ce lac possède un aménagement de camping ce qui explique pourquoi nous voyons des gens.
D'ailleurs nous rencontrons un personnage d'au moins 70 ans qui nous traite sympathiquement de fous, d'imbéciles, de débiles - et j'en passe des biens plus drôles en anglais - lorsqu'il apprend ce que nous faisons. Il possède une "cabin", donc une résidence secondaire, juste à côté mais n'a jamais entendu parler du CDT. Ils nous envie de pouvoir faire ce voyage.
Nous quittons la County Road pour nous engager sur le Garden Mine Trail. Il s'agit d'un chemin trop étroit pour les 4x4 et qui est donc réservé aux buggies. Nous n'en croiserons aucun. Le chemin est très raide et nous fait monter sur une crête ou nous avons quasiment une vue à 360.
La profondeur de la vallée est vertigineuse. Nous suivons cette crête un moment puis plongeons vers le creux de la vallée que nous suivons une bonne heure.
Nous ne voyons personne et les chances de croiser un hiker sont quasi nulles car nous ne sommes pas sur le CDT officiel. La plupart du temps nous sommes dans les arbres.
À 17h30 nous décidons de nous installer dans une clairière herbeuse afin d'avoir le temps de faire sécher les affaires mouillées par les pluies de la veille, ce qui concerne principalement les tentes.
À l'heure du repas, nous avons le regret de constater que cette prairie est un repère de moustiques. Même en s'enduisant de deet, le repoussant de moustiques par excellence, des nuées nous tournent autour et nous rendent fous. Par dépit, nous décidons de nous réfugier dans nos tentes respectives afin de digérer en paix.
Néanmoins ce matin le ciel est bleu. Visiblement nous n'aurons pas à subir une autre journée de pluie. Afin de conserver des affaires sèches pour la nuit, il n'y a pas d'autre choix que de remettre les affaires mouillées de la veille. Les plus terribles concernent les extrémités : chaussettes et gants. Le soleil a du mal à perser à travers les arbres et l'humidité règne en maître. Nous avançons frigorifiés en profitant de la moindre clairière pour capter la chaleur des rayons du soleil levant.
Arrivés au fond de la vallée, un chemin part à droite et monte. Sans réfléchir et concentrés à se réchauffer, nous attaquons la côte. Au bout d'un moment, j'ai les doigts tellement engourdis par le froid que je n'y tiens plus. J'enlève les gants trempés que j'accroche sur mon sac à dos et change pour des gants secs. J'en profite alors pour vérifier sur le GPS. Nous sommes complètement hors CDT. Je hurle pour prévenir les autres mais ils ne m'ont pas attendu lors de mon opération de changement de gants. Je cours et les appelle... Je reproduis cet exercice plusieurs fois jusqu'à ce que Claire m'entende.
Nous faisons un conciliabule à partir des informations que je possède et décidons de rester sur cette route car nous avons trop avancé. Nous rejoindrons le CDT aujourd'hui ou demain. Nous sommes sur un ancien tracé du CDT et je possède toutes les informations de cette alternative.
Nous sommes sur un chemin de 4x4 très technique à cause du nombre de rochers dont il est hérissé.
Nous ne verrons aucun véhicule mis à part 4 buggies au moment oú nous arrivons à Mirror Lake.
Ce lac possède un aménagement de camping ce qui explique pourquoi nous voyons des gens.
D'ailleurs nous rencontrons un personnage d'au moins 70 ans qui nous traite sympathiquement de fous, d'imbéciles, de débiles - et j'en passe des biens plus drôles en anglais - lorsqu'il apprend ce que nous faisons. Il possède une "cabin", donc une résidence secondaire, juste à côté mais n'a jamais entendu parler du CDT. Ils nous envie de pouvoir faire ce voyage.
Nous quittons la County Road pour nous engager sur le Garden Mine Trail. Il s'agit d'un chemin trop étroit pour les 4x4 et qui est donc réservé aux buggies. Nous n'en croiserons aucun. Le chemin est très raide et nous fait monter sur une crête ou nous avons quasiment une vue à 360.
La profondeur de la vallée est vertigineuse. Nous suivons cette crête un moment puis plongeons vers le creux de la vallée que nous suivons une bonne heure.
Nous ne voyons personne et les chances de croiser un hiker sont quasi nulles car nous ne sommes pas sur le CDT officiel. La plupart du temps nous sommes dans les arbres.
À 17h30 nous décidons de nous installer dans une clairière herbeuse afin d'avoir le temps de faire sécher les affaires mouillées par les pluies de la veille, ce qui concerne principalement les tentes.
À l'heure du repas, nous avons le regret de constater que cette prairie est un repère de moustiques. Même en s'enduisant de deet, le repoussant de moustiques par excellence, des nuées nous tournent autour et nous rendent fous. Par dépit, nous décidons de nous réfugier dans nos tentes respectives afin de digérer en paix.
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