Je suis toujours en décalage horaire et je me réveille à 4 heures. J'ai la tentation de plier les affaires et de repartir sur le CDT. Mais je me rappelle que les serpents sont surtout actifs la nuit et que j'aurai du mal à les voir à la frontale. Je vais marcher de jour comme ça je verrai aussi le paysage.
À 7 heures j'ai fait mon blog - d'où moult détails que vous n'aurez plus quand je serai calé - et mon sac et prêt. Je retourne sur le CDT par le chemin que j'ai pris hier. Le Trail est de plus en plus difficile. Les balises, de simples poteaux en bois plantés dans le sol sont invisibles dans la végétation. En principe - du moins en France - lorsqu'on se positionne à une balise on voit la suivante. C'est le principe : on avance de balise en balise. Pas ici. À vous de deviner où se trouve la suivante. Comme en plus il n'y a pas de chemin et des ravines dans tous les sens, le CDT vire au cauchemar. Je comprends mieux pourquoi j'ai croisé autant de marcheurs qui prenaient la route. Sans GPS, il est impossible de s'en sortir. Et même avec c'est loin d'être une partie de plaisir. Je finis par recroiser 3 personnes de mon 4x4 de l'aller : 2 allemands et une new-yorkaise. À la mi journée nous sortons de ce cauchemar pour reprendre un chemin plus normal. La dernière cache d'eau affiche sur sa porte que le prochain point d'eau est à 14 miles. C'est le défaut de ne pas être en km. Je ne m'inquiète pas plus que ça et j'ai tort. En effet, j'ai parcouru 27 km quand je m'inquiète du prochain point d'eau. Mon ami le GPS me donne rapidement la réponse : 10 km. C'est pas vrai je me suis encore fait piéger ! Comble de bonheur nous avons attaqué les collines et les montées se succèdent aux descentes. Je n'ai pas réussi à manger à midi. Depuis que je suis parti, je n'arrive pas à m'alimenter correctement. Il est vrai que la bouffe américaine achetée au supermarché n'aide pas. Je trouve tout immangeable même les barres céréales qui sont supposées me donner de l'énergie entre les repas.
Bref on ne peut pas faire 37 km de désert dans les collines sans énergie. Je décide donc de m'arrêter au bout de 30 km et de faire du "dry camp" autrement dit sans point d'eau et en autonomie.
J'ai assez d'eau pour manger un lyophilisé français que j'ai embarqué. Pas de lavage donc je me coucherai avec les affaires du jour. Je suis couvert de poussière et je ne veux pas contaminer mes vêtements de nuit.
Demain une barre céréale pour démarrer et on ira boire le café au prochain point d'eau. Il me reste un demi litre et ça devrait le faire pour 7 km.
À 7 heures j'ai fait mon blog - d'où moult détails que vous n'aurez plus quand je serai calé - et mon sac et prêt. Je retourne sur le CDT par le chemin que j'ai pris hier. Le Trail est de plus en plus difficile. Les balises, de simples poteaux en bois plantés dans le sol sont invisibles dans la végétation. En principe - du moins en France - lorsqu'on se positionne à une balise on voit la suivante. C'est le principe : on avance de balise en balise. Pas ici. À vous de deviner où se trouve la suivante. Comme en plus il n'y a pas de chemin et des ravines dans tous les sens, le CDT vire au cauchemar. Je comprends mieux pourquoi j'ai croisé autant de marcheurs qui prenaient la route. Sans GPS, il est impossible de s'en sortir. Et même avec c'est loin d'être une partie de plaisir. Je finis par recroiser 3 personnes de mon 4x4 de l'aller : 2 allemands et une new-yorkaise. À la mi journée nous sortons de ce cauchemar pour reprendre un chemin plus normal. La dernière cache d'eau affiche sur sa porte que le prochain point d'eau est à 14 miles. C'est le défaut de ne pas être en km. Je ne m'inquiète pas plus que ça et j'ai tort. En effet, j'ai parcouru 27 km quand je m'inquiète du prochain point d'eau. Mon ami le GPS me donne rapidement la réponse : 10 km. C'est pas vrai je me suis encore fait piéger ! Comble de bonheur nous avons attaqué les collines et les montées se succèdent aux descentes. Je n'ai pas réussi à manger à midi. Depuis que je suis parti, je n'arrive pas à m'alimenter correctement. Il est vrai que la bouffe américaine achetée au supermarché n'aide pas. Je trouve tout immangeable même les barres céréales qui sont supposées me donner de l'énergie entre les repas.
Bref on ne peut pas faire 37 km de désert dans les collines sans énergie. Je décide donc de m'arrêter au bout de 30 km et de faire du "dry camp" autrement dit sans point d'eau et en autonomie.
J'ai assez d'eau pour manger un lyophilisé français que j'ai embarqué. Pas de lavage donc je me coucherai avec les affaires du jour. Je suis couvert de poussière et je ne veux pas contaminer mes vêtements de nuit.
Demain une barre céréale pour démarrer et on ira boire le café au prochain point d'eau. Il me reste un demi litre et ça devrait le faire pour 7 km.
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